Suite aux violences armées qui ont secoué Mariani le 1er novembre dernier, la commune de Carrefour est à nouveau plongée dans le chaos, avec plus de 500 ménages contraints à l’exode. Outre les pertes tragiques en vies humaines, les chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) révèlent une crise humanitaire majeure.
Avec près de 96% des déplacés réfugiés à Gressier, notamment dans la première partie de Morne à Bateau, la solidarité entre les communautés s’est manifestée dans l’adversité. Cependant, la dispersion de 3% vers le département du Sud et de 1% vers le Sud-Est souligne l’ampleur de la détresse qui pousse certaines personnes à se réfugier loin de leur domicile d’origine.
Mariani, à 13 kilomètres de la capitale, devient le théâtre d’affrontements persistants entre bandes rivales, avec des pertes en vies humaines et des disparitions inquiétantes. Le cas du policier Junior Berlus, de la 19e promotion, n’a toujours pas été examiné par les autorités compétentes, ce qui alimente l’angoisse de la communauté.
Les habitants des quartiers environnants, tels que Ti Sous, Paloma et Gaston, unissent leurs voix dans un appel urgent aux autorités pour qu’elles prennent des mesures concrètes afin de protéger les vies et les biens face à la menace des gangs. Malgré les annonces de la Police Nationale pour lutter contre les gangs à Port-au-Prince, l’insécurité persiste, laissant des quartiers autrefois paisibles sous le joug des bandes criminelles. La tragédie de Mariani est un appel urgent à l’action pour restaurer la sécurité dans la zone métropolitaine.
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