Depuis environ trois mois, l’aéroport Augusto Sandino du Nicaragua est devenu le point d’arrivée de 10 à 20 vols quotidiens en provenance d’Haïti, de Cuba, de la République dominicaine et de Providenciales. Cette tendance s’accélère, comme en témoigne le 21 octobre dernier, où pas moins de 15 vols en provenance d’Haïti, 3 de Cuba, 2 de Saint-Domingue et 1 de Providenciales ont atterri dans ce pays d’Amérique centrale.
Ces vols, opérés par des compagnies aériennes, sont équipés pour transporter entre 50 et 220 passagers, et sont devenus une voie de transit importante pour de nombreux voyageurs. Le journal nicaraguayen La Prensa rapporte que le Nicaragua est désormais un véritable point de transit, offrant un moyen de se rapprocher des États-Unis.
La particularité de cette situation est que de plus en plus d’Africains ont choisi le Nicaragua comme point de départ de leur voyage vers les États-Unis. Cette tendance soulève la question de savoir pourquoi le Nicaragua est devenu une plaque tournante pour tant de voyageurs à la recherche de nouvelles opportunités.
Au fur et à mesure que la situation évolue, il est essentiel de comprendre les implications de cette nouvelle tendance pour le Nicaragua, les pays voisins et les voyageurs eux-mêmes. Les autorités locales, ainsi que les organisations internationales, doivent suivre de près ces développements afin de s’assurer que les voyages se déroulent en toute sécurité et en toute légalité.
Le Nicaragua, autrefois connu pour ses paysages naturels et sa culture, est en train de devenir un carrefour international pour les voyageurs cherchant à se rendre aux États-Unis. Cela soulève des questions en matière de sécurité, d’immigration et de réglementation des vols, auxquelles les autorités devront bientôt répondre.
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