Dans une déclaration sans équivoque, la Conférence des évêques catholiques a annoncé ce lundi que personne n’était mandaté pour représenter l’Eglise catholique au sein du Conseil présidentiel de transition (CP) ou de toute autre structure gouvernementale. Cette décision marque une prise de distance significative de l’Eglise catholique vis-à-vis de l’appareil politique actuel.
La position de la Conférence des évêques catholiques, bien que ferme, ne signifie pas un désintérêt total pour le processus de transition en cours. En effet, la CEH exprime l’espoir que les discussions en cours aboutiront à la formation d’un gouvernement de transition inclusif, capable de représenter ensemble de la population.
Ce geste de désengagement de l’Eglise catholique témoigne de sa volonté de préserver son indépendance vis-à-vis de la sphère politique, tout en démontrant son soutien à un processus démocratique et inclusif. En prenant ses distances avec le CP, l’Eglise catholique envoie un message clair : elle entend conserver sa mission spirituelle et morale, sans s’impliquer directement dans les affaires politiques du pays.
Cette décision soulève des questions sur l’avenir des relations entre l’Église et l’État, dont sur le rôle de l’Église dans la construction d’une société plus juste et équitable. Alors que le processus de transition politique se poursuit, il sera intéressant de voir comment ce développement influencera la dynamique entre les institutions religieuses et gouvernementales dans les mois à venir.
En attendant, l’Eglise catholique maintient son engagement en faveur des valeurs de justice sociale et de solidarité, tout en affirmant son autonomie face aux pressions politiques.
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