Dans un contexte où les Forces Armées d’Haïti (FADH) sont interdites de participer aux opérations de délogement des bandits, une disparité frappante apparaît alors que le Premier ministre Ariel Henry renforce sa sécurité personnelle avec une équipe de 90 officiers. Une enquête révèle que plusieurs autres membres du gouvernement ont également choisi d’avoir des soldats des FAD’H dans leur cortège.
Selon les informations relayées par la Radio Télé Métronome, le chef de cabinet du Premier ministre de facto dispose actuellement de 7 militaires. Les membres du gouvernement expriment clairement leur préférence pour que leur sécurité soit assurée par des membres de l’armée, et selon nos informations, plus de 500 soldats sont actuellement détachés pour cette mission.
Il est à noter que la semaine dernière, le Premier ministre Ariel Henry, considéré comme étant en fonction de facto, a effectué plus de trois visites dans le bastion de l’armée. Le but de ces visites semble avoir été de démontrer la solidarité du gouvernement avec le haut État major, même si jusqu’à présent aucun engagement concret n’a été pris pour renforcer les FADH.
Cette disparité dans l’approche sécuritaire pose des questions de cohérence et d’équité dans la gestion de la sécurité nationale, alimentant les discussions sur les choix stratégiques du gouvernement en matière de forces de sécurité.
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