Dans une lettre adressée au directeur général de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC), Hans Ludwig JOSEPH, les membres des Bureaux Électoraux Communaux sollicitent une enquête relative aux 32 mois d’arriérés de salaire. Ces derniers ont évoqué la mauvaise foi du Directeur exécutif du Conseil Électoral Provisoire (CEP), Max DÉLICE, ainsi que Michel Patrick BOISVERT, Ministre de l’Économie et des Finances.
« Depuis mars 2021, un acte d’engagement a été signé entre nous et les membres du Conseil Electoral Provisoire, suite à un concours organisé par le Conseil Electoral pour la réalisation des élections, depuis lors. Nous avons effectué beaucoup de travail pour le compte du CEP, tels que : évaluations et visite des centres de vote, confirmations et recrutement des membres B.V, recrutement et continuations des superviseurs électoraux, agent de sécurité électorale », écrit les membres du BEC.
« Depuis lors, en date du 16 février 2024, le Directeur Exécutif du CEP, Max DÉLICE, après plusieurs années en attente, a pris le malin plaisir de nous verser seulement une pitance de 7 mois comme salaire et nous sommes au courant que tout notre argent est disponible allant de mars 2021 à nos jours. C’est la raison de notre dénonciation », ont-ils ajouté.
Face à cette situation, les membres de cette structure requièrent du directeur de l’ULCC, d’enquêter sur les 32 mois d’arriéré de salaire non reçu, car, selon eux, l’argent est déjà disponible. « Mais il y a un retard planifié de la part du Directeur Exécutif du CEP Max Délice, ainsi que du Ministre de l’Economie et des Finances, Monsieur Michel Patrick BOISVERT. »
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