L’institut National pour la Défense des Droits Économiques, Sociaux et Culturels (INDDESC), dans une note d’urgence dit constater avec amertume la situation des déplacés, victimes de violences armées des gangs de la zone de Matissant, puis réfugiées au centre sportif de Carrefour.
L’INDRESC a fait savoir que la situation inhumaine dans laquelle « se trouve nos compatriotes est une catastrophe pour les droits humains et pour la dignité humaine. Pourtant, les articles 22 et 25 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) font obligation stricte à l’État haïtien de garantir à tout le monde un minimum vital et plaident en faveur de la protection et de la sécurité sociale.«
« Toujours est-il, l’article 26 de la Convention Américaine relative aux Droits de l’Homme, lui aussi, fait injonction aux États parties de s’engager tant sur le plan national que par la coopération internationale dans le but de garantir la jouissance les droits économiques sociaux et culturels », a souligné L’institut National pour la Défense des Droits Économiques, Sociaux et Culturels (INDDESC), qui a précisé que d’après une enquête menée par Me Beausejour Frantzdy, l’un des responsables de l’INDDESC, le 20 octobre 2022, au centre sportif de Carrefour, près de 21 femmes, 27 garçons et 10 enfants abandonnés vivent encore sous le toit de ce centre, dans la privation la plus totale et dans l’extrême pauvreté.
« En gros, 58 personnes sont encore abritées et méprisées sans le secours des ONG et sans l’assistance de l’État haïtien. Ils ont été chassés brutalement de leurs maisons par des bandits lourdement armés sous les yeux des autorités de l’État, garant des vies et des biens des citoyens. Ils sont devenus aujourd’hui des RÉFUGIÉS et vivent dans des situations infra-humaines », a informé l’institut.
De ce fait, l’INDDESC Lance un cri d’alarme auprès des autorités, les ONG, etc. Tout en questionnant la mission du Comité des droits Économiques, Sociaux et Culturels qui a été créé en 1986, qui se compose de dix-huit membres qui sont des experts d’une compétence reconnue dans le domaine des Droits de l’Homme, destiné à veiller à la mise en œuvre des DESC au niveau international.
En outre, l’INDDESC plaide en faveur de la justiciabilité des Droits Économiques, Sociaux et Culturels (DESC) en Haïti afin d’exiger les autorités, sous la menace de poursuites judiciaires, de prendre ses responsabilités concernant la mise en œuvre des politiques publiques ayant un rapport aux Droits Économiques Sociaux et Culturels (DESC) dans la perspective de garantir sa pleine jouissance.
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