L’Organisation des États américains (OEA) participe activement à la médiation du différend frontalier entre Haïti et la République dominicaine concernant la construction d’un canal sur le fleuve Massacre ou Dajabón. Le secrétaire général de l’OEA, Luis Almagro, a entamé des consultations avec les autorités des deux pays, démontrant ainsi l’engagement de l’organisation à faciliter une solution mutuellement bénéfique.
Dans un communiqué daté du mardi 26 septembre 2023, l’OEA a exprimé sa conviction que chaque partie est capable de reconnaître la bonne volonté de l’autre dans la résolution de ce différend. Dans cette optique, l’organisation a offert son soutien, soit directement, soit par l’intermédiaire d’un État associé ou d’une organisation sous-régionale, pour coopérer dans tous les domaines nécessaires à la résolution du différend.
La déclaration de l’OEA souligne également que la situation actuelle ne profite à aucune des parties. Les autorités dominicaines et haïtiennes sont donc encouragées à se rencontrer rapidement pour entamer un dialogue franc. L’OEA et son Secrétaire général sont prêts à soutenir les efforts visant à trouver une solution qui profite à la fois à Haïti et à la République dominicaine.
L’organisation a également rappelé qu’il est largement reconnu qu’Haïti et la République dominicaine ont des droits égaux d’utilisation de la rivière en question. Les ressources en eau du fleuve sont essentielles pour les deux pays, notamment en raison des besoins de leurs habitants, en particulier dans le contexte de la sécheresse actuelle.
En effet, l’implication proactive de l’OEA dans la résolution de ce différend frontalier souligne l’importance de la coopération régionale dans la résolution de questions qui ont un impact significatif sur les populations des deux pays. Espérons que ces consultations ouvriront la voie à un dialogue constructif et à une solution mutuellement bénéfique pour toutes les parties concernées.
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