Après avoir mené une « guerre » sans merci contre les gangs qui terrorisaient le pays, ce samedi 1er juin 2024, l’ex-publiciste de 42 ans a prêté serment et a reçu l’écharpe présidentielle des mains du chef du Parlement, Ernesto Castro, devant des dignitaires internationaux au Palais national, dans le centre historique de San Salvador.
Nayib Bukele a entamé samedi son deuxième mandat de président du Salvador, après des élections triomphalement remportées en février dernier. Au sommet de sa popularité, des milliers de partisans criaient « Bukele, Bukele! » sur la place devant le palais, sous un soleil de plomb.
Nayib Bukele considéré par certains d’autoritarisme. Il se décrit volontiers comme un « dictateur cool ». « Ce qu’il a démontré, c’est que la loi n’a pas d’importance et qu’il peut faire ce qu’il veut et comme il veut », estime auprès de l’AFP le chercheur en sciences sociales Carlos Carcach, décrivant un président « tout-puissant ».
Par ailleurs, bien que considéré comme celui qui a diminué considérablement le taux de crimes au Salvador, Nayib Bukele se targue d’avoir fait du Salvador le « pays le plus sûr au monde ». Cependant, Human Rights Watch et Amnesty International a toutefois rapporté des cas de mauvais traitements, de torture et même de décès en prison, ainsi que nombre d’innocents privés de liberté.
Plusieurs personnalités publiques du monde entier ont pris part à cette cérémonie de prestation de serment du président réélu du Salvador, Nayib Bukele. Notamment, le fils de l’ex président américain, Donald Trump Junior, en courtoisie de son père récemment reconnu coupable de 34 chefs d’accusation à New-York. Les présidents d’Equateur, du Honduras, du Costa Rica ou encore du Paraguay, ainsi que le roi Felipe d’Espagne étaient également présents.
Source Photo: France 24