Une tragédie a frappé la région de la Grand’Anse en Haïti le 31 janvier dernier, lorsqu’un groupe de bandits armés a kidnappé plus de 70 personnes voyageant à bord d’un bateau en provenance de Port-au-Prince. Le Casec, Lumar Jean-Baptiste, a confirmé que le bateau transportait une importante cargaison de marchandises.
Les familles des otages vivent dans l’angoisse, face à une situation chaotique depuis que les bandits ont pris le contrôle de Mariani. Dans un geste désespéré, les habitants de la Grand’Anse s’étaient tournés vers la mer pour s’y réfugier, mais même cet espace vital est maintenant menacé par les criminels.
La région est plongée dans une crise humanitaire, exacerbée par la prise de contrôle de la mer par les bandits. Les habitants de la Grand’Anse, déjà vulnérables, se retrouvent dans une situation précaire, confrontés à l’incertitude et à la peur.
Outre la menace directe des bandits, la région souffre également d’une pénurie croissante de produits de première nécessité. Les habitants s’efforcent de faire face à une situation de plus en plus difficile, tandis que le gouvernement de facto dirigé par Ariel Henry semble rester indifférent à leur sort.
La population locale, livrée à elle-même, est confrontée à des défis sans précédent. Il est impératif que des mesures urgentes soient prises pour assurer la sécurité des habitants de Grand Anse et répondre à leurs besoins essentiels. La situation actuelle exige une mobilisation rapide, tant au niveau local qu’international, pour mettre fin à cette crise humanitaire dévastatrice.
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