Préoccupations des bouquinistes à l’aube de la rentrée des classes

Mackendy Filderice
ParMackendy Filderice- Rédacteur
préoccupations des bouquinistes à l'aube de la rentrée des classes

À l’approche de la rentrée scolaire le 11 septembre prochain, une ombre plane sur les rues autrefois animées par les bouquinistes. Alors que les parents préparent la rentrée, l’activité de ces petits commerçants est en chute libre, alimentant leur mécontentement auprès des autorités locales. Leur message est clair : les politiques éducatives actuelles ont entraîné une baisse drastique de leurs ventes et mis en péril leur survie économique.

« La rentrée des classes était une période florissante pour nous, mais cette année, très peu de gens ont déjà préparé leurs enfants pour l’occasion », déplore l’un des libraires. Le constat est amer : les responsables des établissements scolaires ont décidé d’imposer l’achat des uniformes et des fournitures scolaires exclusivement dans leurs établissements. Une décision qui vient alourdir le fardeau des familles déjà confrontées aux défis financiers de la rentrée scolaire.

Le mécontentement des libraires ne se limite pas à l’achat obligatoire imposé par les écoles. Ils critiquent vivement la décision des autorités de subventionner les fournitures scolaires, sans tenir compte des répercussions sur les petits commerçants. « C’est une décision dévastatrice pour nous. Les autorités ont négligé les conséquences de leurs actions sur nos moyens de subsistance », souligne un autre libraire.

La situation est encore aggravée par les coûts importants que les librairies ont dû engager pour soutenir le programme éducatif mis en place. Malheureusement, ces investissements n’ont pas eu les retombées économiques escomptées, plongeant les libraires dans une situation encore plus précaire. « Nous avons investi du temps et de l’argent pour répondre aux besoins des élèves, mais en fin de compte, cela a nui à notre propre activité », déplore un troisième libraire.

Face à cette crise, les libraires demandent aux autorités de reconsidérer leur politique éducative. Ils appellent à un dialogue ouvert et constructif pour trouver des solutions qui permettront à la fois aux écoles d’atteindre leurs objectifs pédagogiques et aux petits commerçants de maintenir leurs activités. À quelques jours de la rentrée scolaire, une question demeure : les autorités, entendront-elles la voix des libraires, ou la tradition des stands de livres dans les rues appartiendra-t-elle au passé ?

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Mackendy Filderice
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Étudiant en sciences politiques à l'Université Quisqueya, Journaliste-Rédacteur à Netalkolemedia, Publiciste, Humanitaire. Amoureux de la vie et de l'apprentissage.