Une véritable bataille diplomatique persiste entre Haïti et la République dominicaine depuis des années, mais depuis la construction du canal sur la rivière Massacre par les Ouanaminthais, dans le Nord-Est du territoire haïtien, un énième round a été lancé par la presse dominicaine qui, entre infox et racisme anti-noir, ne sait plus quoi publier dans ses titres quand il s’agit d’Haïti.
Si une telle polémique existe sur l’île d’Haïti depuis le temps colonial, rappelant esclavage et extermination massive des “noirs” venus d’Afrique, rien ne diffère le traitement dominicain d’antan à aujourd’hui, à part la modernisation de leur méthode.
En effet, depuis plus de deux ans, la République dominicaine s’engage à persécuter les Haïtiens sur son territoire, fuyant l’insécurité grandissante parmi d’autres crises en Haïti. Et avec l’avènement de Luis Rodolfo Abinader Corona au pouvoir, une vaste campagne anti-haïtien voire plus, anti-noir, flotte sur le territoire voisin.
Sur la directive d’Abinader en personne, Saint-Domingue active le mode Rafael Leónidas Trujillo Molina, un ex dirigeant qui avait ordonné, du 2 au 7 octobre 1937, l’extermination des Haïtiens qui travaillaient dans les champs. Dès lors, plus de 30 milles Haïtiens ont été massacrés. Et 86 ans après, la République dominicaine, à travers sa presse, tente d’assassiner le caractère d’Haïti et son peuple.
Des médias dominicains, dont Listín Diario à plusieurs reprises, ont publiés en grand titre ou dans leur éditorial des informations totalement fausses. Ils tentent de présenter Haïti comme meurtri.
Aussi, cette même presse s’attaque aux ressortissants haïtiens présents sur leur territoire, particulièrement les femmes enceintes en quête de meilleurs soins. Leurs critiques mal-aisées traversent la frontière haïtiano-dominicaine pour s’en prendre à nos systèmes politique, social, sanitaire et économique, alors que rien ne diffère les deux territoires en terme d’insécurité.
Et avec la continuité des travaux de construction du canal, dans le Nord-Est d’Haïti, la presse dominicaine a intensifié ses attaques, mais jusqu’à présent, notre détermination et notre résilience en tant que peuple demeure plus souple que jamais.
Rappelons qu’activement la République dominicaine a annulé ses dernières restrictions imposées à Haïti. Luis Abinader avait pris la décision de suspendre les liens diplomatiques et commerciaux entre les deux pays pour freiner la construction du canal sur la rivière Massacre.
Les mesures hâtives du président dominicain a valu des milliards de dollars de déficits à la République dominicaine, surtout au niveau commercial. Face à une telle tragédie – inversée grâce à la dignité haïtienne – des commerçants petits et grands, avaient pris les rues pour exiger l’annulation des sanctions dominicaines pour intimider l’avancement du chantier à Ouanaminthe.
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