Le ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle et le responsable de neuf maisons d’édition ont signé le jeudi 14 décembre un protocole d’accord dans lequel ils travailleront ensemble pour créer ou renforcer les bibliothèques/médias dans les écoles publiques ainsi que les écoles privées, dans le pays.
L’objectif principal de cette initiative est d’’abord de permettre à davantage d’écoliers, où qu’ils se trouvent dans le pays, d’avoir accès à des livres qui sont un support de diffusion des connaissances, qui facilitent la circulation et permettent aux idées de s’épanouir. Selon le ministre, il est nécessaire que les écoles disposent d’infrastructures telles que des bibliothèques/médiathèques qui facilitent ce travail.
Nesmy Manigat a aussi encouragé les auteurs et tous les autres professionnels dans le domaine de la production et de la distribution du livre à l’intérieur du pays. Ainsi, pour 100 livres, l’État en achètera 80 tandis que la maison d’édition en offrira 20, selon ce qui est dit à l’article 3.2 de ce document qui scelle une autre forme de partenariat public/privé qui traduit la volonté de l’État de travailler avec des partenaires du secteur privé pour développer un projet entre pairs, a-t-il fait savoir.
En présence d’une dizaine d’étudiants, des directeurs généraux du ministère de l’éducation, du Fond National de l’Éducation et de l’ONAPE, plusieurs coordonnateurs chargés des questions artistiques, culturelles et sportives, des directeurs technique au ministère, responsable de l’association des parents et du personnel de ces éditions, du Ministre Nesmy Manigat, ce protocole d’accord a été signé.
Par ailleurs, dans cette initiative, ils prévoient (les initiateurs) d’organiser des ateliers d’écriture, de lecture, des quiz avec des auteurs, des présentations de livres. « Le troisième objectif de cette initiative est d’accompagner les jeunes femmes et les hommes qui souhaiteraient devenir écrivains ou auteurs écrivant dans divers domaines », affirme le numéro un du MENFP.
Parallèlement, Nesmy Manigat a annoncé que ce projet reste ouvert à toutes autres maisons d’édition ou autres auteurs. « C’est par une telle lutte qui se déroule au sein des écoles que nous pourrons renforcer la capacité des élèves à progresser en lecture ; ce qui peut beaucoup les aider à comprendre tous les autres sujets, à comprendre la culture du pays », a-t-il conclu.