En désaccord avec les membres de l’Accord de Montana, le Collectif 30 Janvier a dévoilé sa proposition à la CARICOM, appelant à la création d’un conseil présidentiel composé des principaux acteurs politiques haïtiens. Cette initiative met en évidence les divergences au sein de la Déclaration de Kingston, accentuées par l’introduction de deux propositions distinctes.
D’une part, le Collectif 30 Janvier préconise un conseil présidentiel de 5 membres, incluant l’Accord de Montana, Fanmi Lavalas, le parti politique EDE, le collectif lui-même et les non-alignés. Ils appellent à l’intégration des structures politiques qui n’ont pas signé la déclaration de Kingston, mettant ainsi en évidence les fractures politiques persistantes.
Entre-temps, RED, EDE et Compromis Historique ont soumis une proposition alternative au CARICOM, appelant à un Conseil présidentiel élargi à 7 membres. Cette configuration comprend le Collectif du 30 janvier, RED/EDE et alliés, Pitit Desalin/Réveil national, Compromis Historique et alliés, Accord du 21 décembre, Montana/Fanmi Lavalas, et la société civile. Les partisans de l’initiative soulignent son caractère inclusif.
En cas de blocage, RED, EDE et Compromis Historique suggèrent que la CARICOM nomme un juge de la Cour de cassation comme président intérimaire. Tous les regards se tournent maintenant vers la réunion de lundi avec le CARICOM, les Etats-Unis, le Canada, la France et l’ONU, où une décision cruciale sur la situation politique haïtienne est attendue, après 10 jours de pilotage automatique.
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