Plusieurs partis et personnalités politiques ont signé la convention nationale de pâques 2024, exigeant qu’un juge de la Cour de cassation régulièrement nommé dirige la transition en Haïti. Cette nouvelle coalition ne semble pas en accord avec la proposition de la CARICOM exigeant qu’un conseil présidentiel de sept membres et deux observateurs soient nommés pour diriger la transition en Haïti.
Cette proposition, qui déjà fait la une dans les débats politiques, a été formulée par la convention nationale de Pâques 2024, expliquant les démarches à suivre pour l’application de cette proposition. Cette proposition exige le choix du juge de la Cour de cassation régulièrement nommé avant la vacance présidentielle de juillet 2021.
Ce juge assurera la présidence provisoire de la république et sera investi dans ses fonctions, à la diligence du pouvoir judiciaire et le cabinet ministériel démissionnaire actuellement en fonctions. « Le président provisoire de la république doit se porter garant de la continuité de l’état, faire respecter les lois de la république, les conventions et traités internationaux dont Haïti est partie », a précisé la convention nationale de Pâques 2024.
La convention a aussi souligné que dans les 48 heures de la prestation de serment, le président provisoire de la république, en concertation avec les parties prenantes haïtiennes, nomme un Premier ministre de consensus pour la formation d’un gouvernement d’union nationale inclusif avec un cabinet ministériel d’exception de mission.
Ce gouvernement aura à adopter dans les 72 heures de son installation une feuille de route établie avec les parties prenantes haïtienne, pour fixer la mission et la durée de la transition, en accordant la priorité à la sécurité, l’adoption des mesures urgentes en faveur des couches les plus démunies au renforcement de l’état à travers des réformes institutionnelles pour aboutir à des élections générales et crédibles.
Source Image : Le Filet Info
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