On sait tous que les enfants n’apprennent pas à la même vitesse, certains peuvent commencer à lire et à écrire à la fin de sa première année primaire ou à la fin de sa deuxième année. Par conséquent d’autres n’y parviennent même pas. Alors, quelles sont les difficultés qui empêchent à ces enfants de lire, de prononcer les lettres, d’articuler les sons et les mots sans aucun problème ? Dans les pays sous-développés, les gens croient souvent à des clichés, des stéréotypes liés à des réalités socio-culturelles ou à la sorcellerie, mais dans d’autres pays où les recherches sont poussées, on arrive à diagnostiquer les troubles d’apprentissage à savoir : les troubles d’apprentissage, trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité, Trouble du langage oral, déficience intellectuelle, trouble du spectre de l’autisme (TSA). L’objet de cet article est de voir comment les parents et les enseignants doivent aider un enfant qui fait face à ce trouble d’apprentissage, dont la dyslexie.
Les gens ont souvent du mal à départager une difficulté d’apprentissage d’un trouble d’apprentissage. Les troubles dans le domaine de l’éducation sont multiples, on les appelle les troubles « dys »; ils regroupent les dysfonctionnements des fonctions cognitives. Les troubles sont : la dyslexie, la dysorthographie, le dysphasie, la dysgraphie, la dyscalculie…
Qu’est-ce que la dyslexie ?
La dyslexie est un trouble d’apprentissage de la lecture. La personne dyslexique aura de la difficulté à lire un texte sans se tromper, et ce, à une vitesse soutenue. D’après le DSM-5 (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux), » il y aurait entre 5 et 15 % des enfants d’âge scolaire qui présenteraient un trouble d’apprentissage. » L’hérédité est peut-être une des causes de la dyslexie.
La dyslexie n’est pas une maladie, elle ne s’attrape pas et ne disparaît pas. C’est un trouble déjà présent à la naissance. L’intelligence, l’effort et la concentration n’ont rien à y voir. Les scientifiques ont prouvé par le biais de l’imagerie cérébrale que le cerveau d’une personne dyslexique travaille normalement.
Le rôle de chacun
Dans bien des sphères de la vie, l’implication des parents, de l’enfant, de l’école et l’enseignant détermine l’adaptation de l’enfant.
Le rôle des parents
Les parents ne doivent pas ignorer, négliger et minimiser les difficultés de leur enfant après le diagnostic. Ils doivent être conscients que l’enfant a besoin de l’aide d’un professionnel (orthopédagogues, ergothérapeutes, psychologues et neuropsychologues). Ainsi, il faut que les parents ne mettent pas en cause le système scolaire, ils doivent comprendre les difficultés de leur enfant et le renseigner à ce sujet.
Le rôle de l’enfant
Un enfant qui vit avec cette difficulté peut être influencé par la réaction de son entourage, la façon dont les autres lui parlent et le traitent. L’enfant doit être en mesure de comprendre les effets négatifs que peuvent engendrer certains comportements. Il doit rencontrer régulièrement les professeurs et les spécialités. En outre, il doit prendre la parole, s’asseoir dans les premières rangées en classe, nommer sa dyslexie et l’expliquer et sans oublier d’avoir un centre d’intérêt.
Le rôle de l’école et l’enseignant
Les écoles doivent avoir un budget afin d’offrir les ressources nécessaires à la prévention de la dyslexie, avoir un ensemble de matériels réservés exclusivement aux élèves dyslexiques. Les enseignants doivent être prêts à aider l’enfant à évoluer, grandissant son estime de soi et sa confiance en soi.
Identifier un trouble est critique, il faut être en mesure de donner à l’enfant le soutien approprié. Un enfant dyslexique non dépisté rendra l’apprentissage plus difficile, c’est pourquoi les enseignants et les parents ont leurs rôles, plus tôt le trouble est identifié, plus tôt, il est possible d’aider l’enfant à s’adapter.
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