Dans un remarquable élan de solidarité régionale, l’Argentine a offert son soutien indéfectible aux autorités et au peuple équatoriens, allant jusqu’à proposer l’envoi de forces de sécurité pour répondre à la montée du crime organisé. Patricia Bullrich, ministre de la sécurité, a souligné l’importance d’une réponse continentale, insistant sur le fait que les problèmes des pays voisins peuvent directement affecter l’Argentine.
De son côté, le président équatorien Daniel Noboa a déclaré l’état d’urgence en réponse aux actes de violence perpétrés par les groupes criminels organisés, notamment dans les prisons. Les troubles ont atteint un niveau critique, avec des incendies de véhicules, des enlèvements, des attaques à l’explosif et même un cambriolage à main armée d’une chaîne de télévision.
La Bolivie a réagi de manière solidaire, le président Luis Arce condamnant fermement les actes de violence et proposant une approche régionale renforcée contre le trafic de drogue et d’autres crimes. Il a même suggéré la création d’organismes supranationaux, tels que l’Alliance latino-américaine de lutte contre les stupéfiants.
D’autres dirigeants régionaux ont également réagi positivement à la crise, le président colombien Gustavo Petro exprimant son soutien sur ses plateformes de médias sociaux.
Cette démonstration de solidarité transnationale souligne l’impératif d’unité régionale face à des défis communs, et met en évidence la nécessité d’une coopération renforcée pour garantir la paix et la sécurité dans la région latino-américaine.
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