En plein meeting électoral le jeudi 7 juillet, l’ex premier ministre Japonais a été touché par balles. Ce vendredi, il vient d’être déclaré mort.
Shinzo Abe a été transporté à l’hôpital, suite à cette attaque armée dont il a été victime, en arrêt cardio-respiratoire, un terme utilisé au Japon indiquant l’absence de signe de vie, et précédant généralement un certificat de décès officiel.
Au moment de l’attaque, l’homme politique prononçait son discours en fin de matinée près d’une gare à Nara, dans l’ouest du Japon, lors d’un rassemblement de campagne électorale en vue des élections sénatoriales prévues pour dimanche prochain. Selon la chaîne nationale NHK et l’agence de presse Kyodo, deux coups de feu ont été entendus.
Ces mêmes médias citant des sources policières ont fait savoir qu’un homme d’une quarantaine d’années a été désarmé et arrêté pour tentative de meurtre. Il serait un Japonais de 41 ans ayant par le passé appartenu à la Force maritime d’autodéfense.
« Le premier tir a fait le bruit d’un jouet. Il n’est pas tombé et il y a eu une grosse détonation. Le deuxième tir était plus visible, on pouvait voir l’étincelle et de la fumée. Après le deuxième tir, des gens l’ont entouré et lui ont fait un massage cardiaque. » A déclaré une jeune femme présente sur les lieux.
Ancien chef du Parti libéral démocrate, M. Abe était le Premier ministre japonais à être resté le plus longtemps au pouvoir. Il a été en poste en 2006-2007, puis de nouveau de 2012 à 2020. Il avait été contraint de démissionner pour des raisons de santé mais restait très influent au sein du PLD, dont il contrôlait la principale faction au Parlement.
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