Alors que des voix se lèvent dans les communautés haïtiennes du monde entier dans l’affaire de la Rivière Massacre située entre Haïti et la République Dominicaine, la classe politique haïtienne brille par son silence et n’affiche aucune sympathie à ces volontaires qui s’activent depuis plusieurs jours pour achever les travaux de construction initiés par l’ancien président Jovenel Moïse, malheureusement assassiné au pouvoir.
Jusqu’à date, un seul homme s’intéresse à la finition des travaux, bien que ses véritables intérêts sont jusqu’ici inconnus du grand public. Claude Joseph, dirigeant principal du parti politique les Engagés pour le Développement (EDE), affiche clairement sa position face au gouvernement dominicain qui veut à tout prix bloquer les travaux de la canalisation de la rivière qui traverse les deux territoires frontaliers.
Alors qu’en Haïti, les personnalités et partis politiques pullulent à chaque carrefour, la réalisation d’un tel projet ne semble pas être l’intérêt de leur intérêt, car peu se prononcent sur le sujet, au moment où des Haïtiens s’activent dans le Nord-Est du territoire, pas même l’actuel Premier ministre haïtien, Ariel Henry.
Rappelons que l’ancien chef de gouvernement et ex-chancelier haïtien Claude Joseph a même été sanctionné par le gouvernement dominicain pour sa détermination à défendre la construction de la Rivière Massacre du côté haïtien. Luis Abinader a même casé son nom sur une liste d’Haïtiens, dont des bandits, interdits de fouler le sol dominicain, en raison de sa prise de position, parmi d’autres, comme la défense de la souveraineté nationale face à l’Etat dominicain.
Activement, plusieurs mesures ont été adoptées par le président Abinader, dont la fermeture de la frontière haïtiano-dominicaine, la suspension de livraison de visas dominicains aux Haïtiens. Aussi, le gouvernement dominicain a intensifié ses opérations d’expulsion d’Haïtiens de son territoire.
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