Alors que l’affaire des mercenaires russes du groupe Wagner fait écho dans l’Amérique latine et dans les Caraïbes, le journal américain Miami Herald a fait de nouvelles révélations, dont sur le Premier ministre Ariel Henry, cité dans ladite affaire.
Un haut responsable haïtien a déclaré au Miami Herald que le chef du gouvernement Ariel Henry n’a eu aucune échange avec le groupe de mercenaires russes Wagner ou aucun responsable russe.
« Il n’a pas non plus demandé l’aide de l’un ou l’autre dans le cadre de sa demande aux partenaires internationaux, de déployer une force d’intervention rapide en Haïti, pour aider la Police Nationale d’Haïti (PNH) à lutter contre les gangs », a précisé la source.
En rappel, un rapport s’appuyant sur des informations recueillies par la DEA (Drug Enforcement Administration) des États-Unis a fait savoir qu’à la fin du mois de février, des membres de la force mercenaire russe connue sous le nom de Groupe Wagner « prévoyaient de se rendre discrètement en Haïti pour évaluer le potentiel de contrats avec le gouvernement haïtien pour lutter contre les gangs qui terrorisent le peuple”.
Rappelons que la semaine dernière, selon le média américain New York Times, le groupe de mercenaires Wagner envisageait de proposer au gouvernement haïtien leur aide pour faire une intervention dans le pays pour combattre les gangs, et dans la foulée combattre les intérêts des États-Unis dans la région.
De nombreux citoyens haïtiens, notamment sur les réseaux sociaux, n’avaient pas caché leur contentement suite à ses révélations qui, malheureusement, risquent de ne jamais voir le jour.
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