La guerre des gangs continue sa trajectoire dans la capitale Port-au-Prince, où le contrôle d’une majeure partie du territoire reste une priorité pour leurs chefs. À Bel Air, la liste des victimes découlant des affrontements de ces derniers est alarmante. Plus d’une soixantaine de personnes ont été tuées, a-t-on appris.
Le Réseau National de Défense des Droits de l’Homme (RNDDH) a informé, dans un rapport prenant en compte la période du 27 février au 4 mars 2023, que 60 personnes ont été tuées dans le quartier de Bel Air dans cette guerre qui oppose 2 gangs rivaux – G9 et G-Pèp – qui veulent s’accaparer de plus d’espace pour étendre leurs fiefs.
Aussi, la structure ajoute qu’une cinquantaine de civils sont portées disparues depuis cette durée. Le directeur exécutif du RNDDH, Pierre Espérance précise toutefois ne pas avoir de chiffre exhaustif.
Rappelons que la bataille entre les caïds de G9 et G-Pèp ne date pas d’hier. Un conflit entre les deux camps avait déjà éclaté dans la commune de Cité Soleil pour contrôler plus de territoire. Aujourd’hui, Bel Air, qui est victime d’un énième massacre, est à genoux, ce qui pousse la population civile à prendre la fuite dans d’autres zones. Et les affrontements infestent même les quartiers de Christ-Roi, Solino, Nazon, Delmas 24, entre autres.
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