Indexé comme l’un des principaux suspects dans l’assassinat de Jovenel Moïse, Joseph Félix Badio ne serait pas facile à atteindre, si l’on peut croire les révélations de Pierre Espérance, directeur exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), qui n’a pas dansé autour du pommier.
Selon le patron du RNDDH, l’individu indexé #1 dans le dossier d’assassinat de Jovenel Moïse, Joseph Félix Badio, reçoit actuellement la protection des dirigeants de l’État. Alors qu’il est recherché par la Police Nationale d’Haïti (PNH), il circule toujours sur le territoire haïtien, ce, depuis l’assassinat de Jovenel Moïse, il y a un an de cela”.
Le RNDDH croit que Badio est super protégé par des dirigeants haïtiens. Et ce n’est pas un scoop !
Parallèlement, en rappel, le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) avait déjà révélé – ainsi que d’autres organismes de droits humains, et politiques – les liens qui existaient entre Joseph Félix Badio et le Premier ministre Ariel.
Les deux hommes étaient en constante communication avant le jour même et après l’assassinat du président nordiste, soit entre le 1er et le 7 juillet 2021.
L’ancien Premier ministre et Chancelier haïtien Claude Joseph, pour sa part, avait même supporté de telles accusations avec des preuves.
En effet, suite à un tweet du neurologue sur la mort de JoMo, son prédécesseur avait tweeté pour dénoncer son hypocrisie dans la tragédie.
“Ti Claude” avait même accompagné son tweet d’une lettre et d’un rapport de la compagnie de téléphonie Digicel sur les appels entrants et sortants entre deux numéros : +509 3876-7101 et +509 3732-2076, suite à une requête du commissaire du gouvernement d’alors, Me Bed-Ford Claude.
Les deux numéros, propriétés d’Ariel Henry et Joseph Félix Badio, s’étaient échangés plusieurs fois entre le 1er et le 7 juillet 2021, avait révélé Digicel. Des propos niés par Ariel Henry jusqu’à aujourd’hui, qui dirige le pays en toute sérénité avec la complicité de la communauté internationale.
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