Pas moins de 1451 cas de rapatriement de migrants haïtiens ont été procédé par les autorités dominicaines début mois de novembre, selon un rapport de l’organisation des droits humains GARR, qui a dénombré parmi ces personnes rapatriées, plus de 150 femmes enceintes, allaitantes et des enfants.
Le rapatriement de migrants haïtiens ne cesse d’augmenter aux points frontaliers de Ouanaminthe et de Belladère, respectivement dans les départements du Nord-est et du centre ces derniers jours, alerte GARR dans son rapport.
Le groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés (GARR), dit recensé 1451 personnes rapatriées par les autorités Dominicaines dont 400 datant du 17 au 18 novembre, soit deux jours après la conférence de presse de Daniel Supplice mettant fin à sa mission spéciale en République Dominicaine.
Depuis le commencement du mois de Novembre les agents de la migration Dominicaine ont rapatriés 1451 haïtiens à la frontière notamment Ouanaminthe et Belladère. Parmi ces rapatriés le GARR a fait mention de 153 femmes enceintes et 9 allaitantes ainsi que 123 enfants dont 76 filles.
L’organisation des droits humains a par ailleurs dénoncé le traitement inhumain que subisse les ressortissants haïtiens notamment des femmes qui font l’objet d’agression physique et sexuelle des soldats dominicains. D’un autre côté le GARR dénonce avec véhémence la détention des migrantes haïtiennes appréhendées dans les hôpitaux publics avant d’être expulsées à la frontière en violation au protocole d’accord signé entre les deux pays en décembre 1999.
Par conséquent le GARR demande aux autorités haïtiennes de prendre leur responsabilité envers les migrants et exige un regard particulier aux femmes enceintes et allaitantes vulnérables, et aussi de les permettre de jouir à l’ensemble des droits fondamentaux de l’homme à savoir l’éducation, la santé entre autres.
REDACTION : Roodson GUERRIER
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