L’Organisation des Nations-Unies a exprimé son inquiétude en début de semaine suite à l’augmentation des cas de violence liés aux gangs en Haïti, particulièrement dans la capitale Port-au-Prince et dans la Plaine du Cul-de-sac.
“Une situation qui affecte grandement la population et qui est presque hors de contrôle.”
La Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet a encouragé, le 17 mai dernier, la communauté internationale à redoubler ses efforts pour empêcher une aggravation des cas de violence en Haïti.
Selon l’ancienne présidente du Chili, les violences armées ont atteint un niveau inimaginable et intolérable en Haïti, et déclare qu’ « il est important de prendre des mesures d’urgence pour protéger la population et traduire devant la justice ceux qui patronnent les gangs. »
Des actes qui ont forcé ces dernières semaines plusieurs milliers de personnes, dont des enfants, à abandonner leurs foyers pour se réfugier ailleurs, ce dans des conditions difficiles.
Le dernier bilan des Nations-Unies fait état d’au moins 92 civils et 96 présumés membres de gangs tués lors d’attaques armés dans l’Ouest, entre le 24 avril – date marquant l’offensive du groupe « 400 mawozo » contre « Chen mechan » en plaine, et le 16 mai 2022.
Aussi, 113 blessés et 12 portés disparus ont été recensés lors de ces attaques, et 49 autres personnes kidnappées contre rançon. L’ONU avertit que le bilan pourrait être plus lourd.
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