Wedeline Pierre, ancienne ambassadrice d’Haïti au Chili, fait face à une série d’accusations graves après avoir occupé ce poste diplomatique pendant plus de trois ans. Son mandat, marqué par l’absence de rapports officiels et des soupçons de corruption, suscite aujourd’hui de vives inquiétudes de la part des autorités haïtiennes.
Absence de rapports officiels
Depuis plus de trois ans, Wedeline Pierre n’a soumis aucun rapport à son ministère de tutelle, malgré les demandes répétées du ministère des Affaires étrangères (MAE). Ce manque de transparence soulève des questions sur la gestion de ses fonctions et sur l’état des relations bilatérales entre Haïti et le Chili pendant cette période.
Accusations de corruption et de manque de qualifications
Outre l’absence de rapports, le dossier de Wedeline Pierre est entaché par l’absence de diplômes officiels, ce qui jette un doute sur la légitimité de sa nomination. De plus, elle a été accusée de corruption, ce qui ternit davantage son image et celle de la diplomatie haïtienne.
Transfert du dossier à l’ULCC
Compte tenu de la gravité des accusations, le dossier de Wedeline Pierre a été transféré à l’Unité de Lutte contre la Corruption (ULCC). Selon des documents obtenus par Métronome, cette mesure vise à permettre une enquête approfondie sur les irrégularités présumées qui ont marqué son mandat.
L’affaire Wedeline Pierre met en lumière des dysfonctionnements au sein de la diplomatie haïtienne et soulève des questions sur les critères de nomination des ambassadeurs. L’enquête de l’ULCC permettra-t-elle de faire la lumière sur ces accusations et d’en tirer les leçons nécessaires pour l’avenir de la diplomatie haïtienne ? Le pays attend des réponses.
Source Photo: Haiti