Dans une note publiée récemment, le Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP) a exprimé son point de vue critique sur la proposition d’envoyer une force multinationale en Haïti pour assister la Police Nationale d’Haïti (PNH) dans sa lutte contre les gangs armés. Le parti politique est très sceptique quant à l’efficacité de cette initiative, mettant en doute la capacité d’une telle intervention à résoudre les problèmes de sécurité du pays.
Le RDNP, tout en reconnaissant la gravité de la situation sécuritaire en Haïti, est convaincu que le déploiement d’une nouvelle force étrangère dirigée par le Kenya n’est pas une solution viable. Selon le parti, l’intervention étrangère ne peut être efficace que si elle fait partie d’un plan global de sécurité sociale. Plutôt que de s’appuyer sur des forces étrangères, le RDNP estime qu’il est impératif de renforcer les capacités des forces de l’ordre nationales, en particulier la PNH, pour garantir la sécurité publique et défendre le pays.
Le parti politique souligne que les précédentes interventions militaires en Haïti ont souvent été déclenchées par l’incapacité des dirigeants haïtiens à gérer le pays de manière responsable et par les profondes divisions au sein de la société haïtienne. Le RDNP souligne donc la nécessité d’une approche nationale axée sur le renforcement des institutions locales et la réforme des forces de sécurité afin de résoudre les problèmes de sécurité à long terme.
En conclusion, le RDNP s’interroge sur la pertinence d’une nouvelle intervention étrangère en Haïti, préconisant plutôt un investissement dans le développement des capacités nationales pour faire face aux défis sécuritaires. Cette position met en lumière le débat complexe qui entoure la situation en Haïti et la manière dont la communauté internationale devrait répondre aux problèmes de sécurité du pays.
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