Les pourparlers entre les membres de l’Accord du 11 septembre et ceux de Montana languissent 

Mackendy Filderice
ParMackendy Filderice- Rédacteur
Photo : Le Nouvelliste

Pour les délégués de l’Accord du 11 septembre et ceux de Montana, la nécessité de dialoguer est primordiale afin de trouver une perspective pouvant aboutir à un dégel de la crise politique actuelle. De cette manière, des rencontres ont eu lieux entre Magali Comeau Denis, membre du bureau de suivi de l’Accord de montana (BSA), et le Chef du gouvernement, Ariel Henry, dans le but de jeter les bases pouvant faciliter la reprise des pourparlers interrompues initialement, cependant jusqu’à présent les violons ne semblent pas s’accorder. 

À la fin des deux rencontres, le Bureau de suivi de l’Accord de Montana (BSA) avait présenté au Premier Ministre Ariel Henry, un document dans lequel les modalités des négociations qui seront engagées, le neurochirurgien lui aussi, avait soumis au BSA un document cadre à l’intention des membres du BSA pour appréciation. Cependant selon quelques signataires de l’Accord de Montana, comme Danio Siriac de l’organisation Peuple en Lutte (OPL), » les démarches dont le gouvernement utilise ne fait que traîner en longueur le processus de dialogue », a-t-il déclaré ajoutant que les membres du BSA s’étaient accordés une quinzaine de jours pour trouver une entente, sur comment géré cette crise. 

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« Le document n’aborde pas les questions de fonds, mais plutôt tourner autour de la formation d’une nouvelle équipe gouvernementale. La question de la gouvernance n’a pas été prise en considération, surtout en ce qui a trait à la constitution de l’exécutif », a précisé Danio Siriac, membre de l’organisation peuple en lutte (OPL).  

Selon Siriac, l’exécutif à une seule tête ne donnera pas de résultat, suivant l’expérience fait avec le neurochirurgien, Ariel Henry, de ce fait le politicien dit que le pays ne pourra pas continuer à être dirigé par un pouvoir exécutif monocéphale,  » il n’est pas envisageable », dit-il. 

Pour Danio Siriac, un autre problème aux pourparlers est la commission de médiation, cette commission a été préconisée par le gouvernement en place, cette structure formée de Mgr Ogé Beauvoir de Religions pour la paix, Laurent St Cyr de la Chambre de commerce et d’industrie d’Haïti (CCIH) et de Jean Robert Charles de la Conférence des recteurs, présidents et dirigeants des universités et institutions d’enseignement supérieur haïtiens (CORPUHA). 

En effet, le Premier ministre Henry, a invité les acteurs politiques à s’asseoir avec cette structure (la commission de médiation) pour parler de la crise, lors de son discours le 18 mai dernier à l’Arcahaie. Une approche qui intervient à un moment où plus d’un pensait qu’Ariel Henry avait repris les négociations directement avec les membres de l’Accord de Montana sans intermédiaire ni structure interposée. Néanmoins, selon le membre de l’organisation peuple en lutte, la commission de méditation préconisée par le gouvernement ne serait pas habilitée à entreprendre de telles initiatives.  

Pendant que le dialogue entre les acteurs politiques sont toujours bloquées, le peuple haïtien soufre chaque jour des actes de banditisme dans le pays et le problème d’insécurité qui touche tous les secteurs.

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Mackendy Filderice
Par Mackendy Filderice Rédacteur
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Étudiant en sciences politiques à l'Université Quisqueya, Journaliste-Rédacteur à Netalkolemedia, Publiciste, Humanitaire. Amoureux de la vie et de l'apprentissage.