Le gouvernement nicaraguayen a pris la décision de quitter immédiatement l’Organisation des États Américains (OEA) située à Washington, aux États-Unis. Aussi, les bureaux de cet organisme ont été fermés dans la capitale, Managua.
Le chef de l’État du Nicaragua affirme à présent que l’OEA est un « instrument diabolique du mal ».
« À partir de cette date, le Nicaragua cesse de faire partie de tous les mécanismes trompeur », a pour sa part déclaré le ministre nicaraguayen des Affaires étrangères, Denis Moncada.
Pays d’Amérique centrale, le Nicaragua a décidé d’accélérer son départ et de discréditer sans délai ses représentants auprès de l’OEA, l’organisme n’aura pas non plus de bureaux sur le territoire nicaraguayen.
L’OEA est majoritairement composée des pays du continent américain. Elle a pour mission d’œuvrer en faveur de la sécurité de l’Amérique, d’y défendre la démocratie et les droits humains, d’y lutter contre la corruption et les trafics et d’y favoriser les échanges.
Rappelons que l’OEA n’avait pas reconnu la réélection de David Ortega en novembre dernier pour un quatrième mandat, après l’emprisonnement de tous ses concurrents à la présidentielle.
Fin mars, l’ambassadeur du Nicaragua auprès de l’OEA, Arturo McFields, avait été limogé après avoir qualifié le gouvernement d’Ortega de « dictature ».
Plusieurs mobilisations ont secoué le pays en 2018 pour exiger la démission de l’ex-guérillero de 76 ans. La répression a été sanglante : plus 300 morts, des dizaines de blessés et des centaines d’adversaires politiques jetés en prison.
REDACTION : Pooshy Rosana
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