Sans vision, qu’adviendra-t-il des enfants ?

Gabriel Emmanuel
Par Gabriel Emmanuel  - Rédacteur
sans vision, qu'adviendra t il des enfants

Dans le monde, les gouvernements dépensent plus pour les armements et en munitions que pour l’éducation des enfants. Les parents, les écoles, les églises sont à bout de solution, car c’est un SOS retenti au sujet de la délinquance juvénile, de la maltraitance, de la malnutrition, des abus sexuels répétés dans les quatre coins du monde, de la prostitution enfantine, du tourisme sexuel, des enfants-soldats, des enfants alcooliques, sans oublier les innombrables orphelins déjà contaminés par le SIDA. Ce sombre tableau fait penser aux enfants haïtiens, africains, ukrainiens, la liste est exhaustive. Faute de vision, les enfants dans le monde sont abandonnés à eux-mêmes, et ils périssent. Les psychologues, les éducateurs, les politiques, les moralistes. Pouvons-nous en prendre notre parti et rester passif ? Devons-nous agir ou faire la sourde oreille aux cris impétueux des enfants ? Dans cet article, nous allons jeter un regard sur le combat qu’on doit mener afin de réduire la souffrance des enfants, une souffrance infernale.

Le regard sur l’enfance a sans doute incité les pédagogues, les philosophes, les moralistes à pointer du doigt les gouvernements, à vouloir contrôler la société tout en compromettant l’avenir des enfants. Aujourd’hui, il est un fait que le monde doit avoir un nouveau sentiment envers l’enfance, car l’enfance devient un souci planétaire pour les adultes. Selon Ariès (1973), la vision de l’enfance, et partant, le comportement des adultes à l’endroit des enfants, a varié au fil des époques. On entend souvent dire que le 20e siècle a été le « siècle de l’enfant », car jamais auparavant, celui-ci n’avait suscité autant d’attention de la part des adultes et des pédagogues et les psychologues. Freud et Piaget ont montré que le développement de l’enfant suit un tracé particulier et qu’il a une influence sur sa vie adulte. C’est aussi au 20e siècle que le monde a connu la reconnaissance du droit des enfants, puis les organismes comme : Save the Children, UNICEF, OIT, OMS, ECPAT, ACDI, OIPC, qui ont pour mission de protéger les enfants contre tous les problèmes auxquels ils font face. Malgré toutes ses organisations, le problème est loin d’être résolu.

Comment aider les enfants dans le monde ?

La situation des enfants nous concerne tous, chacun de nous peut apporter sa pierre à l’édifice. Aider les enfants dans le monde est une nécessité pouvant nous aider à combattre les fléaux mondiaux qui les affectent. Le bénévolat est l’un des moyens, car chacun de nous à une compétence pouvant être mise au service d’une organisation qui défend le droit, la protection de l’enfant. Ainsi, les jeunes, les universitaires, les professionnels de la santé et de la santé mentale peuvent contribuer et investir une partie de leur temps pour sauver un enfant.

Aider un enfant n’est pas l’exploiter ou l’utiliser dans des projets lucratifs, mais c’est d’assurer son éducation, sa sécurité et son avenir.

L’éducation positive et bienveillante, une arme puissante pour le bien-être de l’enfant

L’éducation est un droit fondamental et universel pour l’épanouissement et la vie sociale de l’enfant. Le droit à l’éducation est vital pour le développement socio-économique et culturel de toute société. Cette arme permet à l’enfant de développer son identité, sa personnalité et ses capacités physiques et intellectuelles. Elle assure la transmission des valeurs de génération en génération, puis à conserver et perpétuer les principes communs et nouveaux d’une société. L’éducation des enfants doit être bienveillante et positive. Selon Jane Nelsen, Docteur en psychologie, explique dans son ouvrage « la discipline positive » que chaque individu mérite respect, encouragement et dignité, même si c’est un enfant !

La sécurité des enfants, une facette marginalisée

Tout comme la santé, l’éducation des enfants, la sécurité est un point important pour aider les enfants. L’enfant a besoin de sécurité : la sécurité familiale et matérielle, affective, familiale, sociale, intellectuelle et spirituelle. Il faut le rappeler avant d’évoquer les principales caractéristiques des différents âges et d’en noter les traits saillants sur le plan physique, affectif, moral, social et spirituel. La personnalité humaine n’est pas compartimentée, ce qui signifie que l’enfant forme un tout.

L’avenir de cette planète dépend de la façon dont chaque société éduque et protège les enfants. Il est une évidence que les gouvernements donnent la priorité aux enfants. La bataille pour aider les enfants est un défi pour les 5 continents, c’est une prise de conscience car cette génération devra affronter toutes les difficultés auxquelles font face les enfants du monde. L’appel est lancé, nous devons réviser nos priorités, réfléchir sur de nouvelles stratégies pour assurer l’éducation, le bien, la sécurité et l’avenir de l’enfant dans le monde.

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