Tout comme le carburant, l’eau commence à se faire rare à Port-au-Prince

Pooshy Rosana
ParPooshy Rosana- Rédacteur
source image : Banque Mondiale

Depuis plusieurs semaines le pays, particulièrement dans la capitale Port-au-Prince, l’insécurité affecte grandement la bonne marche des activités, dont le secteur de l’eau. Depuis les affrontements entre gangs à la Plaine du Cul-de-sac, les entreprises spécialisées dans la vente d’eau sont dans l’impossibilité de fonctionner. 

Une pénurie d’eau arrive à grand pas sur Port-au-Prince ainsi que plusieurs autres villes, des camions-citernes étant dans l’impossibilité d’exécuter des livraisons. 

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Les robinets sont à secs dans plusieurs quartiers : à Delmas, Village Solidarité, Pétion-ville, Canapé-Vert, Christ-Roi, Clercine et Tabarre, des résidents se plaignent de la rareté de l’eau. S’en procurer coûte une petite fortune. 

Auparavant à 10 gourdes, un sceau d’eau d’environ 5 gallons – couramment appelé “bokit », peut coûter jusqu’à au moins 25 gourdes dans le réservoir des plus avisés. 

La Direction nationale de l’eau potable et de l’assainissement (DINEPA) toujours est dans l’impossibilité d’accomplir correctement sa fonction, surtout dans les quartiers défavorisés contrôlés par les gangs.

À présent la disponibilité de l’eau dépend grandement de la reprise des activités dans la plaine, mais aussi de la disponibilité du carburant sur le marché local. 

REDACTION : Pooshy Rosana 

COPYRGHT : NETALKOLE MEDIA 2022 

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Pooshy Rosana, journaliste-rédacteur à Netalkolemedia, caricaturiste et graphiste. Parallèlement, coach fitness. Adore la culture populaire, les documentaires et la musculation.