Un consensus de compromis politique historique devrait avoir lieu, selon Youri Latortue

Marie-Alla Clerville
ParMarie-Alla Clerville
un consensus de compromis politique historique devrait avoir lieu, selon youri latortue

Le coordonnateur national du parti Ayiti An Aksyon, Youri Latortue, a été interviewé sur panel Magik ce mercredi 2 novembre, pour argumenter sur la question du compromis historique.

L’ancien sénateur Youri Latortue affirme que les négociations se poursuivaient pour tenter de trouver le compromis historique et que les signataires de cette déclaration ont déjà eu un compromis sur la formation d’un haut conseil de transition qui devra être composé de cinq membres, dont trois politiques, un membre du secteur privé, un membre de la société civile et un nouveau Premier ministre qui aura pour tâche d’exécuter une feuille de route bien déterminée.

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Me. Latortue rappelle que sa dernière réunion avec Eric Jean-Baptiste était basée sur la question du compromis. « Nous sommes passés à l’acte. Nous nous sommes réunis avec beaucoup d’autres leaders pour leur dire qu’il faut faire un consensus autour du compromis pour que nous puissions, par la suite, présenter un document à la société, aux autorités, pour leur informer des ententes trouvées », a-t-il indiqué.

L’ancien sénateur dit avoir rencontré des partis politiques, l’Université, des personnes des droits humains. « Nous avons déjà un grand consensus et on va aller vers les autorités et l’international pour leur dire ce que nous avons trouvé. C’est la société qui déterminera ce qu’elle est prête à accepter comme consensus pour libérer le pays », a soutenu Me. Latortue pour qu’il est crucial de dialoguer sans remettre la balance à zéro.

« Concrètement, il faut s’asseoir avec Montana Pen-modifiée, accord unitaire, les différents accords qui ont pris pieds parce que ces différents accords ont pris naissance à partir de différents groupes de personnes ou d’organisations. Ils n’ont pas trouvé un seul accord, mais plusieurs. Quel que soit le problème qu’il peut y avoir, il faut parler à tout le monde. Dans ce cas, une majorité peut dégager un consensus en désaccord avec ce que j’aurais voulu. Si cela arrivait, je ne le combattrais pas. Je pourrais ne pas y intégrer, mais je n’allais pas le combattre parce que lorsque l’on est en quête de consensus, il faut se courber au principe de la majorité », a-t-il ajouté en faisant appel à une mise en commun des accords.

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Marie-Alla Clerville, communicatrice sociale, rédactrice, designer, webdesigner et hôtelière. Passionnée de l’entrepreneuriat et de la technologie.