Une centaine de morts dans le Nord-est du Brésil après de violentes inondations 

Jacky Chery
ParJacky Chery- Rédacteur
Photo : Afrique & Monde. Le bilan humain grimpe au Brésil après les pluies diluviennes qui ont causé des inondations et des glissements de terrain

Le bilan s’alourdi à Recife, Nord-est du Brésil, suite aux récentes pluies torrentielles qui ont ravagé la région le week-end dernier. Mardi 31 mai, les secouristes ont retrouvé d’autres corps qui ont péri dans ce sinistre, portant ainsi à 106 le nombre de morts enregistrés suite à de violentes inondations et glissement de terrain. 

Dans un second communiqué publié dans la journée du mardi, le gouvernement de l’Etat du Pernambouc, dont Recife est la capitale, affirme que six nouveaux corps ont été retrouvés dans deux des zones les plus touchées. De ce fait, le bilan est désormais de 106 morts et huit personnes sont encore portées disparues. 

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“Ces recherches se poursuivent sans relâche jusqu’à ce que toutes ces personnes soient retrouvées”, a affirmé Humberto Freire, responsable de la Défense civile du Pernambouc, cité dans le communiqué. 

Selon le dernier bilan des autorités, plus de 6000 personnes de la région de Recife ont perdu leur logement et sont pour l’instant hébergées dans des structures d’accueil. Un montant d’un milliard de réais (équivalent d’environ 198 millions d’euros) est débloqué par le gouvernement brésilien pour venir en aide aux sinistrés. 

D’après certains spécialistes en catastrophe, ces violentes pluies sont dues aux réchauffements climatiques, et sont surtout meurtrières en raison de la forme d’urbanisation des favelas au Brésil. 

“La pluie en soi ne tue pas. Ce qui est mortel, c’est la pluie sur des habitations situées dans des zones à risque”, explique José Marengo, coordonnateur des recherches du Centre national de surveillance et d’alerte des désastres naturels du Brésil (CEMADEN), accusant aussi les autorités de “coupables” pour avoir “permis des constructions dans des zones à risque, où vivent des populations pauvres qui n’ont nulle part où aller”. 

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Jacky Chery
Par Jacky Chery Rédacteur
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Étudiant en Communication Sociale et en Sciences Juridiques à l'UEH, également Journaliste-redacteur à Netalkole Media. Un passionné de l'écriture et de la lecture.