La distribution des produits pétroliers, dans les stations-services particulièrement dans la zone métropolitaine, a eu lieu, dans la matinée du lundi 15 novembre 2021 avec beaucoup de difficultés.
Le constat est patent. Plusieurs stations-services restent encore fermées dans la zone métropolitaine et ses environs ainsi que dans les villes de province a-t-on appris.
Les difficultés persistent pour les automobilistes en manque de carburant. Un peu partout dans la capitale, on y remarque de longues files d’attente dans les stations de distribution que ce soit à Lalue, à Juvénat, a l’avenue Charles Summer précisément au carrefour communément appelé « Ti-fou » comme à Delmas. Dans les rues, comme sur les trottoirs, des chauffeurs de véhicules privés, de taxis motos, de transports en commun font la queue, ainsi que des acheteurs munis de leur gallon jaune, en vue de s’approvisionner en carburant.
Une crise qui a paralysé les activités des différents secteurs de la vie nationale, car les prix du transport en commun et des taxis-motos ont doublé voire triplé, obligeant beaucoup de gens à vaquer, à pied, à leurs activités.
Par ailleurs, les banques, les hôpitaux, les écoles entre autres, ont été contraints de réduire l’horaire de disponibilité de leurs services. Cependant, par rapport à cette distribution, le lundi 15 novembre 2021, les membres des associations de banques ont décidé de rétablir les horaires habituels de leurs différents points de services.
À noter que cette distribution est due suite à la trêve annoncée par le fameux chef de gang de G9 Jimmy Cherisier dit Barbecue, jusqu’au 18 novembre. D’après le responsable de Sant Karl Leveque, Gardy Maisonneuve, 40 millions de gourdes auraient été versés aux gangs, pour obtenir cette trêve.
Une information dont le bureau du Premier ministre Ariel Henry, a condamné avec rigueur tout en apportant un démenti formel à ces allégations. En ce sens, le chef du gouvernement a ordonné au chef du parquet de Port-au-Prince de prendre toutes les dispositions nécessaires en vue d’inviter les instigateurs à fournir la preuve de leurs déclarations.
« Il s’agit de stratégies d’affabulations, d’’intoxication, de viles manœuvres politiciennes, visant à induire volontairement la population en erreur » lit-on dans une note.
Il faut souligner que les prix des transports en commun sont toujours fixés à des prix exorbitants depuis le début de cette crise de carburant dans divers circuits au sein du pays.
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