Actuellement, la situation est tendue entre les grandes puissances du monde face à la guerre en Ukraine, particulièrement les États-Unis, la Russie et la Chine. Plusieurs avertissements et dispositifs ont été lancés et adoptés par ces derniers.
Les États-Unis ont déclaré que si la Chine fournissait à la Russie des armes letales, que ces derniers auraient des problèmes avec Washington, qui n’hésiterait pas à punir les entreprises ou individus chinois qui violent les sanctions américaines ou qui soutiennent autrement l’effort militaire russe.
« Ce que je peux dire, c’est que nous avons très clairement averti la Chine des implications et des conséquences de la fourniture d’un tel soutien (mortel). Nous n’hésiterons pas à cibler les entreprises ou les individus chinois qui violent nos sanctions ou s’engagent d’une autre manière pour soutenir l’effort de guerre de la Russie », a déclaré le secrétaire d’État américain Antony Blinken lors d’une conférence de presse à Astana.
Allié de Moscou, si la Pékin n’a pas encore réagi face à de telles déclarations, la Russie a pour sa part intensifié ses stratégies, pas seulement en Ukraine, mais aussi contre ses adversaires occidentaux, particulièrement l’Oncle Sam.
En effet, le président russe Vladimir Poutine, a promulgué une loi hier mardi 28 février qui suspend officiellement le dernier traité de contrôle des armements nucléaires restants avec les États-Unis, alors que la tension est palpable entre les deux puissances.
En rappel, la semaine dernière Poutine, dans son discours sur l’état de la nation, avait affirmé que Moscou suspendrait sa participation au nouveau traité START de 2010, avertissant que la Russie ne pouvait pas accepter les inspections américaines de ses installations nucléaires dans le cadre du pacte à un moment où Washington et ses alliés de l’OTAN avaient ouvertement déclaré qu’ils cherchaient la défaite de la Russie en Ukraine.
Les deux chambres du parlement russe ont rapidement ratifié le projet de loi de Poutine sur la suspension du pacte la semaine dernière. Mardi, Poutine l’a signé, avec effet immédiat, mais a toutefois insisté que son pays ne se retire pas complètement du pacte. Le document indique qu’il appartient au président de décider si Moscou peut revenir ou non.
Notons que les Nations-Unies ont adopté le jeudi 23 janvier dernier une résolution exhortant la Russie à cesser sans délai ses violations en Ukraine, et rappeler ses forces. Cette résolution, rédigée par l’Ukraine en consultation avec ses alliés, a été approuvée par 141 voix, 7 contre et 32 abstentions. Les pays qui ont voté contre le retrait russe sont la Biélorussie, le Mali, le Nicaragua, la Russie, la Syrie, la Corée du Nord et l’Érythrée.
Le 24 février, l’Ukraine entrait dans sa deuxième année de guerre contre les forces russes, lançant le pire conflit connu en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. Un an plus tard, le territoire ukrainien est détruit, dont une partie sous l’occupation russe. Par ailleurs, la guerre a fait plus de 150 000 morts et blessés.
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