Hier 24 mai, les États-Unis allaient connaître une journée sombre à cause d’une énième fusillade, l’une des plus meurtrières et tristes en milieu scolaire. Un homme de 18 ans a abattu de sang-froid et avec atrocité 21 personnes, dont 19 écoliers, dans une école primaire à Uvalde, au Texas, selon le bilan définitif des autorités texanes.
Aussi, deux officiers sont sortis blessés suite à l’attaque, et une femme de 66 ans est dans un état critique.
L’assaillant de 18 ans, de son côté, a été tué par la police face à sa détermination insensée d’ôter des vies.
Le président Joe Biden a ordonné depuis mardi la mise en berne des drapeaux de la Maison-Blanche ainsi que sur les bâtiments et lieux publics des États-Unis.
« Il est temps de transformer la douleur en action », a lâché plus tard le locataire de la Maison-Blanche dans une allocution solennelle, visiblement ému.
« Quand, pour l’amour de Dieu, allons-nous affronter le lobby des armes ? », a insisté Joe, se disant « écœuré et fatigué » face à la litanie des fusillades en milieu scolaire.
« Perdre un enfant, c’est comme si l’on vous arrachait une partie de votre âme », a-t-il déclaré avec émotion le président américain, lui-même père deux fois endeuillé.
Suite l’effroi, le débat s’est ravivé sur l’autorisation des armes aux États-Unis, un pays en proie aux fusillades massives. Endiguer un tel phénomène reste un vrai défi malgré la succession de gouvernements, les Américains étant attachés à leurs armes.
30% des adultes possèdent au moins une arme à feu, et le Texas – aujourd’hui endeuillé, est l’un des États américains où il est plus facile de se procurer une arme.
En 2015, le gouverneur de l’État, Greg Abbott, avait même déclaré qu’il « avait honte que le Texas ne soit que le deuxième État en matière d’achats d’armes à feu ».
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