LITTERATURE

Le gouvernement Norvégien soutient largement ses écrivains 

Il n’est un secret pour personne que les écrivains à travers le monde ne mènent pas une vie aisée et ont parfois beaucoup de mal à faire lire leurs œuvres et à en vivre. Conscient de ces problèmes, le gouvernement Norvégien accorde une importance capitale aux arts, qui, souligne-il, peut avoir un grand impact sur la vie des gens, et soutient amplement les écrivains de ce pays. 

Avec une petite population de 4,3 millions d’habitants et un PIB inférieur à celui de beaucoup d’autres pays comme les États-Unis, la Norvège est un pays assez reculé et concentré dans un coin de terre sur la planète, ce qui cause un handicap pour sa littérature. Pour pallier ce problème, le gouvernement Norvégien soutient directement et indirectement les auteurs. 

Plusieurs plans de soutien ont été instaurés par le gouvernement afin d’assurer à la fois l’existence de la diversité littéraire et inspirer la création de la littérature norvégienne moderne, tout en veillant à ce que le patrimoine culturel soit publié dans la langue d’origine, mais également accessible au monde.  

Le gouvernement soutient une variété de systèmes littéraires, afin de soutenir la création et la diffusion des œuvres littéraires, de créer un motif d’innovation et de créativité et surtout maintenir le statut de la littérature norvégienne dans le monde. 

Premièrement, le gouvernement Norvégien exonère les livres d’une taxe : le droit d’accise sur les livres. En Norvégien, le gouvernement prélève habituellement des impôts indirects sur les types de biens et de services, cette taxe pour la plupart des produits peut atteindre 25% du prix de détail. En 1967, les livres étaient exonérés de cette taxe, afin de réduire le prix et du coup encourager la lecture, soutenir la langue et la culture et viser à diversifier et publier des livres en norvégien. 

Une autre forme d’aide du gouvernement à la littérature norvégienne est l’achat des livres, où le Conseil Norvégien de la culture achète chaque année un nombre fixe de titres et distribue une quantité aux bibliothèques. Cela assure du coup une diffusion minimale aux éditeurs. Le financement de ce programme est géré par l’État. 

D’autres parts, le gouvernement norvégien verse des subventions aux auteurs, contrôlées par le Conseil norvégien de la culture. Le financement des bibliothèques gouvernementales fournit également des facilités aux organisations d’écrivains. Une grande partie de ces installations est subventionnée par des fonds, qui sont versés aux écrivains et aux traducteurs. 

Un syndicat d’écrivains norvégiens a été fondé en 1893 avec pour tâche d’organiser les écrivains. Il compte aujourd’hui plus de 600 auteurs comme membres. Le but de cette union est de protéger la littérature norvégienne et soutenir les auteurs norvégiens. 

Le syndicat est dirigé par un conseil d’administration de 8 membres qui est élu par l’Assemblée générale. Cette union est aussi un conseil littéraire. Les membres du conseil connaissent bien la littérature et ont des connaissances approfondies sur le sujet, d’où le nom Conseil des experts de l’union littéraire. Ce conseil examinera les demandes des membres et offrira des subventions.  

En plus du conseil d’administration et des universitaires littéraires, il existe un autre conseil au sein du syndicat qui s’occupe des affaires internationales de ce dernier. Ce conseil est une organisation permanente du syndicat, qui a pour mission de surveiller des questions clés comme la liberté d’expression et la poursuite du sort des écrivains réprimés.  

Tout auteur résidant en Norvège, peut être membre de ce syndicat, moyennant d’avoir à son actif au moins 2 livres publiés. À chaque demande d’adhésion, le Conseil de l’Union littéraire, composé de neuf membres de l’Union des écrivains, lit les livres du candidat et soumet son avis par écrit au conseil d’administration de l’Union des écrivains. La décision finale pour la demande d’adhésion appartient au conseil d’administration. 

Tout comme la Finlande, la Norvège connaît l’importance des arts dans une société, et travaille à leur donner toute l’importance qu’ils méritent.

Journaliste / Communicatrice / Bookstagrameuse.