Tuées puis brûlées par des bandits à Cité Doudoune, à Tabarre, les restes de Sondjie, Sarhadjie Desanclos et de leur mère, Josette Fils Desanclos, ont été difficilement récupérées par le commissariat de la Croix-des-Bouquets.
Le samedi 20 août 2022, ces trois femmes, membres d’une même famille – ainsi que plusieurs autres personnes – allaient connaître une fin tragique sous les griffes de ses criminels qui occupent une partie de la commune de Tabarre et de Croix-des-Bouquets, particulièrement à Marassa.
Identifier les victimes étaient presqu’impossibles, leurs cadavres étant carbonisés presqu’au dernier degré, explique la Fondation Je Klere (FJKL).
« Celles-ci étaient difficiles à être identifiées. Sarhadjie a pu être identifiée grâce à ses tresses », explique Marie Yolène Gilles, no 1 de la FJKL.
Parallèlement, lors du sinistre plusieurs motocyclistes, ainsi qu’une autre voiture qui transportait 2 femmes et 3 hommes – dont le pasteur Josué Jean Pierre de l’Église Piscine de Bethesda et le frère Osny – ont été exterminés par ses sanguinaires au contrôle de “Lanmò San Jou”.
En rappel, le Premier ministre de facto Ariel Henry s’était prononcé hier dimanche avec beaucoup de retard sur le drame, indiquant qu’il était “révolté”. Toutefois, le chef du gouvernement n’a promis aucunes représailles aux bandits.
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