Depuis 2015, un huitième de recherches sur le net est lié à des films X. La pornographie est un fléau mondial, une vraie épidémie, car 9 garçons sur 10 sont susceptibles de regarder un film X avant l’âge de 18 ans. Les images des films X agissent sur le cerveau et laissent des séquelles. Selon le sexologue Gilbert Bou Jaoudé, quand on regarde de façon très régulière des films pornographiques, ça a des conséquences sur notre sexualité et notre cerveau. En effet, les gens qui s’adonnent à cette pratique peuvent devenir addicts, développant des troubles sexuels. Pourquoi les films X ont de graves conséquences sur le cerveau ? Dans cet article, nous allons découvrir les retombées négatives de la pornographie sur le cerveau.
Depuis l’arrivée de l’Internet, les films X ont atteint des sommets vertigineux. Porhhub, l’un des plus grands sites pornos gratuits au monde, a reçu plus de 35,5 milliards de visites au cours de l’année 2018. La pornographie est devenue aujourd’hui un champ d’étude. En effet, la science révèle les répercussions neurologiques chez les gens qui consomment trop de films X. En outre, la pornographie fragilisent la santé mentale et la vie sexuelle des gens, il y a bien des personnes, à cause des films X, qui souffrent de la dépression, la dysfonction érectile, l’anxiété, sans oublier les problèmes du câblage neuronal qui s’affaiblissent.
Les conséquences des films X sur le cerveau
Les scientifiques expliquent le lien qui existe entre la pornographie et la dopamine (neurotransmetteur du plaisir, associé à l’anticipation de la récompense). La dopamine inscrit les souvenirs et les informations dans le cerveau. De ce fait, quand on regarde trop de porno, le cerveau a de fortes récompenses et de plaisir, ce qui peut endommager le système de récompense de la dopamine et rend l’individu insensible aux sources naturelles de plaisir.
Les trois conséquences les plus fréquentes du porno sur notre cerveau
1- le porno, un danger pour le cerveau et les stimulations
Quand le cerveau utilise la stimulation visuelle, il y a plusieurs types de stimulations ou excitations sexuelles qui sont négligés à savoir : l’excitation avec le touché, olfactive, gustative et l’excitation avec le baiser et le contexte de l’intimité. Les films X permettent tout simplement l’excitation visuelle. Dans les relations sexuelles réelles, on ne peut pas seulement se servir de l’excitation visuelle. Ainsi, les personnes qui s’adonnent trop à la pornographie peuvent retrouver de grandes difficultés dans leur vie sexuelle.
2- Le fait de sauter les séquences, a un impact sur le cerveau
Il ne s’agit pas forcément de la pornographie, mais le comportement de la personne qui regarde le film X. Quand une séquence ne plaît pas trop à la personne en question, elle peut en passer avec un simple clic, ce qui explique que, quand on n’est pas stimulé visuellement, on avance la vidéo. Cette attitude, on ne peut pas l’avoir dans la vie réelle. En fin de compte, c’est le cerveau qui subit les conséquences, car dans la vie réelle ou au cours d’un rapport sexuel, le cerveau ne saurait quoi faire pour gérer une baisse d’excitation.
3- La pornographie pose des problème sur le versant émotionnel et relationnel
On ne trouve guère de l’affectivité, de l’attention, des sentiments dans les films X, par conséquent, dans la vie réelle, les relations sexuelles sont truffées d’émotions, l’élan du cœur, le désir de prendre l’autre dans ses bras, de lui câliner et lui combler de bisous. Lorsque le cerveau s’habitue trop à la pornographie, il est incapable de tisser des liens, la séduction et les préliminaires sont plutôt bancale. Le langage de la sensualité, la communication, l’idée d’explorer son partenaire sont au point mort parce que le cerveau s’habitue trop aux images pornographiques qu’il s’est regardées.
Selon le psychiatre, Marco Iacoboni, professeur à l’Université de Californie à Los Angeles, la pornographie, érige ces utilisateurs à toute sorte de violence. « Le mécanisme miroir dans le cerveau suggère que nous sommes automatiquement influencés par ce que nous observons, proposant ainsi un mécanisme neurologique plausible pour la contagion du comportement violent ».
Selon les études, regarder trop de films X peut modifier le cerveau et le comportement des gens, car la consommation du porno a été corrélée à l’érosion du cortex pré-frontal. (une partie du cerveau qui régularise les fonctions exécutives à savoir la mortalité, la volonté et le contrôle des impulsions.)
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