Le leader du Parti Pitit Dessalines, Jean-Charles Moïse, a été invité à fredonner l’hymne national de la République d’Haïti lors de son intervention à l’édition du Journal de la Radio Télé Caraïbes du mardi 27 septembre 2022, il faut dire que ce n’était pas un exercice facile pour l’homme politique.
Intervenant à l’édition matinale du journal de la radio télé Caraïbes, connu sous le nom de Gran Boulva, le numéro 1 du parti Pitit Desalin a été invité à fredonner le son diffusé habituellement à 8 heures du matin pour saluer le bicolore, ce dernier a sans hésiter tenter de lever le défi, mais dans son exercice, plutôt pénible selon les constats des auditeurs, il a choisi de chanter la version française de l’hymne national.
Entre hésitation et mauvaise diction, l’hymne national haïtien a été sacrifié par le leader Jean-Charles Moïse, mais il s’en est quand même tiré d’affaire au bout d’une simple strophe très mal interprétée. Certains auditeurs ont porté des jugements critiques à l’égard dudit leader.
“Pouki l pa t chwazi chante l an kreyòl pito, tèlman yo pa gen lanmou pou lang lan wi”, a déclaré Viviane, une jeune étudiante qui croit que Moïse n’est pas le seul qui pourrait avoir des difficultés avec cet exercice.
L’extrait du clip diffusé en direct sur les réseaux de ladite station a été publié sur la page du blogger Jhanedouze, les commentaires non plus ne sont pas en faveur du leader. Bertil Thélusmin, un jeune internaute, a fait un autre commentaire qui se rapproche de celle de Viviane, citée précédemment : “Poukisa nég yo pa vann peyi a epi separe kòb antre yo, moun tap resi jwenn yon ti lapè toutbon wi”.
Un autre internaute en commentaire a estimé que les journalistes ridiculisent le prétendu leader, en réponse à ce commentaire, une journaliste de la radio Méga a répondu : “Koman fè makak ?
Menm jan premye miniskil la pa konn deviz peyi a ki se yon wont, yon nèg ki vle vin prezidan pa ka pa konn Im nasyonal la tou oh oh”
L’opinion publique n’est pas du tout favorable à la démarche de Jean-Charles Moïse et ces dérives doivent plonger la jeunesse de ce pays dans de profondes réflexions, un leader qui ne peut pas fredonner l’hymne national, un Premier ministre qui ne connaît pas la devise du pays, un ministre des affaires étrangères dont les affaires du pays lui sont complètement étrangères, on doit se demander : Quand est-ce que les jeunes de ce pays penseront à prendre en main leur destin ? L’avenir du pays ?
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