L’ancien sénateur nord ne jure que par les élections. Moïse Jean-Charles qui, semble être en campagne électorale, met la pression sur le chef du gouvernement Ariel Henry.
Le leader du parti Pitit Desalin, Moïse Jean-Charles, multipliant des meetings dans les villes de province, notamment dans le nord du pays, a donné deux raisons qui pourraient lui mettre en face d’Ariel Henry : l’installation d’un CEP crédible et la fin de l’insécurité.
Il menace de regagner les rues si le chef du gouvernement ne parvient pas à instaurer un CEP crédible et rétablir la sécurité dans le pays.
D’importants chantiers sont attendus pour l’année 2022, si l’on se fie à la parole du PM Ariel Henry qui a promis dans son discours le 1er janvier dernier d’organiser les élections, mettre sur pied une assemblée constituante et mettre un terme au phénomène de banditisme, endeuillant les familles haïtiennes et perturbant les activités commerciales et économiques du pays.
2022, une année qui s’annonce très difficile. Le 7 février 2022 marquera la fin du mandat de Jovenel Moïse, malheureusement il a été assassiné. Un président devrait lui remplacer mais les élections n’ont pas été au rendez-vous. Quant au tiers du sénat restant, certains soutiennent le renvoi des 10 sénateurs restants le deuxième lundi de janvier prochain. D’autres y voient que ces derniers partiront en janvier 2023. Le 10 janvier prochain, le pays pourrait se réveiller sans un élu.
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