Un mois depuis l’enlèvement en Haïti d’un groupe de missionnaires Nord-Américains et leurs familles 

Guerby Jean
ParGuerby Jean

La journée du 16 novembre a marqué un mois depuis l’enlèvement en Haïti des missionnaires Nord-Américain et leurs familles soient 17 personnes dont plusieurs enfants inclus, 17 millions de dollars de rançon ont été exigés. 

Enlevés à la commune de Croix-des-Bouquets à la suite d’une visite dans un orphelinat du pays le samedi 16 octobre 2021 par les membres d’un gang qui occupe la zone (400 mawozo), le calvaire de ces missionnaires n’en finit pas puisque ce 16 Novembre marque un mois depuis qu’ils sont gardés en otage, privés de leur totale liberté.  

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Ces ressortissants Nord-Américains dont 16 Américains, un Canadien ont fait l’objet d’une rançon exorbitante, 17 millions dollars soit un million par personne, exigée par ce gang dont le principal chef est «lanmò san jou»   

Ces missionnaires de l’organisation « Christian Aid Ministries », une organisation chrétienne se basant à l’État de l’OHIO aux États-Unis promeut  » Une variété de programmes pour répondre à des besoins à travers le monde, dont des colis alimentaires, aide en cas de crise, éducation et enseignant commercial sous l’égide de leur but ultime qui est la glorification de Dieu. » 

Dans l’attente d’une bonne nouvelle, l’organisation Christienne compte les jours sur ses réseaux sociaux « C’est le 33è jour depuis que nos travailleurs ont été kidnappés en Haïti, ce 18 novembre nous prévoyons d’avoir une autre journée spéciale de prière et de jeûne » peut-on lire sur son site internet ce jeudi 17 Novembre 2021. 

À l’attente des résultats de l’équipe de la FBI qui travaille sur le dossier, d’après le chef de la diplomatie américaine, Anthony Blinken, qui a dit récemment que le gouvernement américain fait tout son possible pour résoudre la situation.  

Dépassé par les évènements engendrés par cette vague d’insécurité, le gouvernement Haïtien quant à lui, a toujours du mal à rétablir l’ordre sur son territoire. Les bandes armées prolifèrent, volent, pillent, enlèvent en toute quiétude au cœur de la capitale haïtienne, Port-au-Prince, devenue un lieu de théâtre où les bandits jouent les scènes les plus sanglantes. 

Plus de 600 cas d’enlèvements en 2021, un chiffre qui n’a pas fini d’augmenter, élèves, étudiants, professionnels, personne n’est à l’abri de ce fléau dans ce pays qui titube depuis son indépendance et qui pourtant fête la plus grande bataille de l’histoire d’un peuple noir ce 18 Novembre « bataille de vertière.» 

REDACTION : Guerby JEAN  

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