La Coupe du Monde de la FIFA de 2022, est sans doute l’événement sportif le plus attendu de l’année. Du 21 Novembre au 21 Décembre, les yeux seront rivés sur le Qatar, pays hôte de la compétition. Sous le voile de cette célébration mondiale se cachent des dépenses faramineuses et un espoir de gain à se lécher les doigts.
En 2010, la Fédération Internationale de Football Association a désigné le Qatar comme pays organisateur de la 22e édition de la Coupe du Monde de football. Une aubaine pour cette nation du Moyen-Orient, loin d’être sur le radar des grandes histoires footballistiques, qui va s’attirer les grâces de ce sport si populaire. Mais, la préparation d’un tel événement ne se fait pas avec les mots ni même les idées et même s’ils s’avèrent importants, il a fallu au Qatar se débourser afin de se mettre à la hauteur de l’événement.
Pour accueillir tout ce beau monde, la crème des footballeurs de la planète ainsi que leurs fidèles supporters surgissant de partout, le pays du Golfe Persique a dû mettre à jour ses infrastructures. Un chiffre circule dans les différents médias, on parle d’une somme supérieure à 200 milliards d’euros. Rien que pour la construction des ponts, des stations d’épuration ou même de nouvelles villes, 140 milliards ont été épuisés. Le pays qui disputera sa toute première phase finale de Coupe du Monde est en attente d’entre 1,5 et 3,7 millions de visiteurs durant la période hivernale.
Décrié de tout part, ce Mondial verra bien le jour et le Qatar ne compte pas en sortir bredouille. L’économie du pays devrait être bel et bien reboostée avec plus de 20 milliards de dollars supplémentaires. Le directeur du comité chargé de l’organisation du tournoi, Hassan Al Thawadi, l’a affirmé lui-même en disant se baser sur une « étude très détaillée ». Cette grande attraction devrait également aider le Qatar en termes de développement urbain et diversification économique, toujours selon le directeur.
Même si l’ambiance sera festive cet hiver à Doha et dans toutes les autres villes sélectionnées, on ne peut nous effacer de la mémoire la perte des 6500 travailleurs étrangers sur les chantiers de travail. Seront-ce ceux qui tenaient à eux qui ne verront pas d’un bon œil la tenue de ce Mondial ? On n’en saura peut-être pas plus, tout ce dont on est sûr, c’est que la planète de foot ne s’arrêtera pas de vibrer pendant au moins un mois avec le Qatar au cœur de toutes ces vibrations.
REDACTION : Jephte Pascal Jr ESTIVERNE
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