Plusieurs localités du département de la Grand’Anse font face à une rareté d’eau depuis plusieurs semaines, et assoiffés, des personnes lancent une alerte aux autorités concernées particulièrement celles de la Direction Nationale de l’Eau Potable et de l’Assainissement (DINEPA), pour remédier à la situation.
Déjà quasi absente à travers les programmes sociaux de l’État haïtien, la présence de la DINEPA est grandement nécessité par les Jérémiens.nes, entre autres. Ces derniers tirent la sonnette d’alarme, car leur besoin en eau potable grandisse.
Alors que les sources et cours d’eau sont à sec, des membres de la population luttent pour passer leur soif avec les moyens du bord, malheureusement insuffisants. Des enfants pleurent déshydratés à longueur de journée parfois même.
À Pestel, Kafou Sanon, Fond-Rouge, Pestel, Pinquet, entres autres, les plaintes ne demeurent pas différentes. Les résidents expliquent leur souffrance quotidienne : « humains, animaux, plantations ne sont pas à l’abri. Il ne pleut pas. »
Rappelons que depuis 2017, dans le département de la Grand’Anse, plus de 60 % de la population n’avait pas accès à l’eau potable. L’ouragan Matthew, en octobre 2016, avait détruit de nombreuses installations qui sont majoritairement défectueuses aujourd’hui.
Depuis quelques années, l’eau (potable) est difficile d’accès dans plusieurs régions du pays en raison de la limitation imposée de certaines parties du territoire par les gangs armés, et cette charge est loin d’être prise en compte par le gouvernement haïtien qui est plus occupé dans la gestion d’autres intérêts jugés prioritaires.
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