Pour le PM Ariel Henry, le 7 février prochain ne marquera pas la fin du gouvernement

Guerby Jean
ParGuerby Jean

Le premier ministre Ariel Henry a affirmé, aujourd’hui, que le 7 février ne marque pas la fin du gouvernement. Il avance que le prochain chef de l’exécutif sera un président élu démocratiquement par le peuple.

Le Premier ministre Ariel Henry, dans une déclaration fulgurante sur son compte Twitter, ce vendredi 21 janvier 2022, a affirmé que 7 février ne marque pas la fin de son gouvernement, qui, selon lui, a la responsabilité d’organiser des élections libres et démocratiques.

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« Le 7 février ne marque pas la fin du gouvernement qui a la responsabilité d’organiser des élections libres et démocratiques. A-t-il écrit. Le prochain locataire du Palais national sera un président élu démocratiquement par le peuple.» peut-on lire sur son compte Twitter.

Alors que des secteurs attendent la fin du gouvernement ce 7 février, date qui marque la fin du mandat du président Jovenel Moïse assassiné au pouvoir le 7 juillet 2021, le PM Ariel Henry, lui, veut garder le pouvoir jusqu’à l’organisation des prochaines élections. Rappelons que le Premier ministre nommé par le défunt (Jovenel Moïse), qui n’a même pas eu le temps de voir sa rentrée en fonction, a succédé à Claude Joseph, pour assurer la continuité du gouvernement.

Si pour certains secteurs le défunt avait lui-même prolongé son mandat qui devrait prendre fin le 7 février 2021 selon eux, le 7 février 2022, qui est la date qu’il avait réclamée, ne sera pas respecté par le neurochirurgien qui ne compte pas faire place à une nouvelle transition ; une idée prônée par certains secteurs politiques qui ont déjà la voix pour réclamer une présidence provisoire.

L’actuel chef du gouvernement persiste dans sa voix qui tend à barrer la route à un gouvernement provisoire et a déclaré : « Il n’ y a aucune disposition légale ni constitutionnelle qui autorise quiconque à s’arroger le droit de désigner un président provisoire » avait-t-il écrit dans un autre tweet récemment. « J’espère que les uns et les autres finiront par comprendre que de telles initiatives ne font qu’approfondir les divisions », a-t-il poursuivi.

Ces dernières années, la fin des mandats électoraux fait débat sur l’échiquier de la politique haïtienne. Chaque clan, en fonction de ce qu’il défend, trouve toujours un moyen d’interpréter la loi électorale ou la constitution en sa faveur. De l’exécutif au parlement, l’année 2021 est celle qui a le plus témoigné de l’attachement indéfectible des politiciens aux pouvoirs en Haïti.

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