“Le kidnapping prend un autre niveau en Haïti contrairement à d’autres pays, et les États-Unis sont pour beaucoup”, déclare un ancien consul haïtien 

Pooshy Rosana
ParPooshy Rosana- Rédacteur
Photo : Por La Linea

L’ancien consul d’Haïti en République dominicaine Edwin Paraison a déclaré que le pays dépasse à présent le niveau des enlèvements d’autres pays qui ont connu des taux élevés de criminalité des gangs comme le Mexique, le Salvador ou encore le Honduras. 

Des déclarations qui ont été formulées lors d’une interview dans l’émission “Closer”, sur La Rocka Fm en République dominicaine, et sur YouTube. 

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“C’est l’un des pays où le plus d’enlèvements ont été enregistrés. C’est-à-dire qu’Haïti dépasse fondamentalement des pays comme le Mexique, des pays comme le Salvador, comme le Honduras et c’est extrêmement inquiétant », a-t-il déclaré indiquant qu’“il y a un modèle d’enlèvements en Haïti et qu’ils ont rarement une issue violente”.  

Le diplomate a pointé du doigt une partie de la communauté internationale [apparentée au Core Group] qui tolère incompréhensiblement que des armes et des munitions qu’Haïti ne fabrique pas puissent être en la possession des gangs, ce grâce aux ports des États-Unis. 

Il critique cette même communauté qui avait appuyé la confédération des gangs, pensant que cela allait permettre aux autorités haïtiennes d’avoir un plus large contrôle sur ces gangs armés qui terrorisent le pays, donc sur l’insécurité. 

L’ancien consul d’Haïti en RD a par ailleurs assuré que le trafic d’armes en provenance des États-Unis vers Haïti est une entreprise aux bonnes affaires qu’un secteur de la communauté internationale permet. 

Pour Edwin Paraison, une seule partie en fait les frais – la population haïtienne. 

En effet, l’insécurité affecte grandement une bonne partie de la population haïtienne, mais aussi les étrangers qui voyage sur le territoire. Les deux sont sujets à des cas de violence tous les jours. 

Des personnes sont tuées, kidnappées ou violées par des bandits armés dans les artères de la capitale Port-au-Prince, alors que les forces de l’ordre déploient leurs efforts pour contrecarrer ce fléau qui est l’insécurité. 

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Au sud et au nord de Port-au-Prince, des malfrats colonisent beaucoup plus de territoire dans l’espoir d’infester d’autres quartiers où une pincée de paix régne. Dans certaines zones les résidents résistent à l’arrivée des troupes de bandits qui fuient Port-au-Prince, dans d’autres… malheureusement non.  

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Pooshy Rosana, journaliste-rédacteur à Netalkolemedia, caricaturiste et graphiste. Parallèlement, coach fitness. Adore la culture populaire, les documentaires et la musculation.