Dans un communiqué rendu public ce vendredi 29 avril, Médecins Sans Frontières a fait part de son inquiétude face à la guerre des gangs au nord de Port-au-Prince. L’organisation informe que l’hôpital est presque saturé, depuis le début de cet affrontement.
Dans ledit communiqué, l’hôpital se dit clairement inquiet face à cette situation d’insécurité générale dans le pays et ces actes de violence qui s’intensifient chaque jour. L’organisation précise que depuis les affrontements armés qui ont débuté le dimanche 24 avril, les citoyens de la Plaine du Cul-de-Sac ont été fragilisés, les personnes vivent maintenant dans des conditions difficiles, précise les MSF, avant d’ajouter que l’hôpital est presque saturé, suite aux derniers actes de violences au niveau de la Plaine du Cul-de-Sac, a fait savoir l’organisation.
“Depuis dimanche 24 avril à l’aube, les banlieues situées dans le nord-est de Port-Au-Prince, la capitale haïtienne, sont devenus le théâtre de violents affrontements entre groupes armés. Il s’agit de quartiers où les conditions de vie des populations prises au piège par la violence sont déjà très difficiles”, a déclaré Médecins Sans Frontières, rappelant qu’une bonne partie du personnel de l’hôpital sont immobilisés, à cause des violences des gangs armés dans des quartiers de la capitale qui, selon, MSF sont néfastes pour la population haïtienne.
“Nous sommes très inquiets car notre hôpital à Tabarre, spécialisé en traumatologie et soins aux grands brûlés et qui dispose de 70 lits est presque plein et l’insécurité devient encore une fois un grave obstacle à l’accès aux soins. Les ambulances ne peuvent plus accéder à certains quartiers pour secourir les blessés”, lit-on dans le communiqué, ajoutant que “ces patients vont vouloir attendre plusieurs jours avant d’être soignés”.
Rappelons que, depuis dimanche 22 avril, les groupes armés du « 400 Mawozo » et du « Chen Mechan » se livrent dans des affrontements sanglants dans la commune de la Croix-des-Bouquets, près d’une vingtaine de personnes sont tuées, selon l’OPC.
REDACTION : Mackendy Filderice
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