Novak Djokovic a tourné la page du Grand Chelem pour un 6e titre à Bercy

Revital Lynch
ParRevital Lynch

Comment allait se comporter Novak Djoković à son retour à la compétition, moins de deux mois après sa chute brutale en finale de l’US Open contre Daniil Medvedev, qui l’avait battu pour s’offrir le Grand Chelem ? C’était la question qui animait les débats. Mais il s’est imposé face au Russe dimanche pour conquérir son 37e Masters 1000. La plus simple réponse du génie de la raquette.

Le Serbe n’avait que huit semaines d’écart entre les finales de l’US Open et de Bercy. Visiblement, Novak Djoković a fait un choix… Compte tenu de l’enjeu historique de ces deux rencontres, le Serbe aurait préféré remporter celle de New York, qui aurait fait de lui le troisième homme, et le premier depuis 52 ans, à s’attribuer les quatre levées du Grand Chelem lors d’une même saison. Malheureusement, on ne choisit pas.

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Novak Djoković a tout simplement tourné la page

« J’ai vite tourné la page du Grand Chelem calendaire. Je ne regrette rien, vraiment. Je n’ai pas passé des jours à souffrir parce que je n’avais pas réussi le Grand Chelem », a témoigné le numéro un mondial à l’occasion de son 37e sacre en Masters 1000, le 6e à Bercy.

Il est allé un peu plus loin. Il avait avoué une forme de soulagement, au soir de sa lourde défaite en finale à Flushing : « Je suis content que tout, ça soit fini parce que j’ai vraiment ressenti une pression terrible sur mes épaules, qui ne ressemblait à rien de ce que j’avais connu dans ma vie. Disons que c’était une expérience intéressante. »

Passer très vite à autre chose

Novak avait besoin un temps de répit, tant sur le plan physique et plus encore mentalement. Ce break n’est pas seulement dû à cause de son échec en finale à New York, mais l’athlète avait besoin de se changer un peu les idées. À Bercy, il a prouvé que la page a effectivement été vite tournée.

« J’ai retiré beaucoup plus de positif que de négatif de tout ça, explique-t-il encore. Trois titres, une finale, je suis vraiment satisfait de la façon dont j’ai joué en Grand Chelem cette année. Donc je suis passé à autre chose, je me suis tourné vers la fin de saison, Bercy, le Masters et le fait de finir la saison numéro un mondial. Je suis très heureux d’avoir gagné ici et d’avoir sécurisé la première place et le record. »

Sa victoire contre Medvedev en finale, dimanche, à Bercy, n’efface rien de ce qui est arrivé à New York. Novak en a bonne conscience, et ça n’a pas effleuré son esprit. Il l’a bien exprimé : « Le Grand Chelem, c’est fini pour cette année, rappelle-t-il. Je n’avais pas à atténuer ma déception en gagnant à Bercy. Encore une fois, je suis heureux de ce que j’ai réalisé dans les tournois du Grand Chelem cette année. Le scénario aurait été idéal si j’avais battu Medvedev en finale à l’US Open, mais c’est comme ça. »

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Novak Djoković a encore fait ses preuves et il a gardé la mentalité d’un grand champion qui a beaucoup d’étoffe. Ces genres de champions, se tournent constamment vers la suite, une sorte de régénération. Le serbe a très bien compris cette partie et il en témoigne : « C’est le tennis. Les saisons sont très longues, c’est peut-être le sport où les saisons sont les plus longues. Vous devez toujours passer très vite à autre chose, vous préparer pour le prochain défi. Il faut se régénérer en permanence. »

Cet état d’esprit positif chez l’athlète est une bonne chose, car il a besoin de cette ressource pour atteindre le record de Roger Federer Ça tombe bien. À Turin, une nouvelle chasse au record l’attend : il visera un 6e titre au Masters, histoire d’égaler Roger Federer.

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Ray est un jeune web entrepreneur et journaliste évoluant dans le monde du multimédia. Il est un passionné de la technologie et de ses sciences connexes.