L’Agence des États-Unis pour le développement international met à la disposition du laboratoire d’innovation Feed the Future Sustainable Intensification de l’Université de l’État du Kansas, une subvention de 12 millions de dollars, afin de créer un centre d’excellence qui renforcera la capacité de six universités à soutenir la croissance de l’agriculture en Haïti.
Le projet qui s’étendra sur 5 années, prendra en compte les problèmes agricoles, la sécurité alimentaire et nutritionnelle du pays. La subvention aidera, selon Vara Prasad, directrice du laboratoire d’innovation de l’université du Kansas également connu sous le nom de SIIL, à créer le Centre d’excellence sur l’atténuation, l’adaptation et la résilience au changement climatique, afin de favoriser l’éducation, la formation, la recherche agricoles et la vulgarisation grâce à une collaboration, une communication et un partage des connaissances améliorés.
Le centre d’excellence sur l’adaptation et la résilience au changement climatique (CEMARCH) se concentrera sur le renforcement des capacités institutionnelles et humaines dans le but de permettre qu’Haïti soit en mesure d’identifier et de rechercher des solutions à ses problèmes agricoles en partenariat avec des universités américaines.
Les objectifs finaux du CEMARCH sont d’accroître les capacités institutionnelles, humaines et le capital social afin de mieux répondre aux exigences de l’économie agricole et aux besoins en main-d’œuvre.
Développer des services générateurs de revenus à fournir à la région.
Établir des parcs technologiques pour présenter les technologies et les stratégies d’agriculture intelligente face au climat à fort potentiel pour intensifier durablement les systèmes de production des petits exploitants.
Le laboratoire de l’université du kansas travaillera avec les universités Haïtiennes sur le projet comme l’université Quisqueya, la faculté d’Agronomie et de Médecine Vétérinaire, l’université Henry Christophe de Limonade, North Christian University, au Cap-Haitien et l’université Notre Dame, aux Cayes.
Elles auront pour mission d’aider à identifier les domaines de recherche, élaborer les programmes d’études et les possibilités d’engager la communauté agricole et d’autres partenaires locaux pour repenser les systèmes agroalimentaires.
« S’engager avec des universitaires, des éducateurs, des décideurs politiques, des petits exploitants agricoles et renforcer le capital social et les ressources humaines est une caractéristique du portefeuille de SIIL, et nous l’avons fait avec succès dans plusieurs pays à travers le monde » a déclaré Vara Prasad, qui est également une professeure d’université distinguée.
Le SIIL travaillera directement avec les universités pour fournir un soutien à la gestion, aux rapports, aux communications et à la sensibilisation, et à l’organisation d’événements, et travaillera avec les institutions haïtiennes pour élaborer un plan de 5 ans, basé sur les besoins, les priorités, les opportunités et les engagements d’Haïti.
Le SILL qui a, auparavant, renforcé les capacités dans le monde entier en formant 160 étudiants et en créant sept parcs technologiques agricoles au Cambodge et un au Sénégal, prévoit de s’implanter davantage en Afrique de l’Ouest notamment au Burkina Faso, au Niger, au Ghana et au Mali, afin de continuer ce travail sur croissance agricole.
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